Allison préférerait Spa sur le sec

Spa-Francorchamps est bien connu pour sa météo variée et imprévisible. La pluie a donc de grandes chances d’être au rendez-vous, et pourrait perturber Lotus, à l’image des qualifications du Grand Prix d’Allemagne où la E20 n’était pas à la fête. Mais James Allison se s’inquiète pas trop et pense être compétitif quelle que soit la météo.

« Si c’est un week-end sec, Spa entre dans la catégorie de circuit sur lequel nous sommes le plus confiant, ainsi nous sommes tous enthousiastes à l’idée d’y aller. Si c’est un week-end pluvieux c’est une question plus ouverte ; pour toutes les équipes, pas seulement pour nous. Il pleut souvent à Spa, nous devons donc être prêts à cette éventualité », ajoute Allison.

« Nous avons eu diverses expériences sous la pluie jusqu’ici cette saison, avec le mauvais temps qui arrivait principalement lors des qualifications. A Silverstone nous étions bien dans des conditions humides mais en Allemagne, nous avons lutté pour avoir les pneus pluie à température dans leur fenêtre d’utilisation. »

« Si nous avons la même situation à Spa, la nature des virages et les charges sur les pneumatiques devrait être suffisante pour générer suffisamment de chaleur dans la gomme, donc nous n’avons pas trop à nous en inquiéter. Nous préférons un week-end sec, mais nous devrions être compétitifs quelle que soit la météo. »

Les vacances sont en tout cas belles et bien terminées. Elles ont même été inhabituellement longues selon le directeur technique de Lotus...

« Ça a été une pause un peu étrange car l’écart entre la Hongrie et Spa est plus long comparé à ce que nous avons eu ces dernières années. Auparavant vous vous seriez arrêté à la fin d’une course, auriez eu deux semaines de congés, puis été directement à une autre course. Cette fois il y a eu une semaine de battement avant et après la fermeture de l’usine. L’équipe est impatiente d’être de retour sur la piste et de courir avec la E20, mais nous avons certainement accueilli à bras ouverts les jours supplémentaires depuis la Hongrie pour fabriquer les nouvelles pièces que nous avons créés. »