Grosjean a de bons souvenirs de Montréal

Romain Grosjean aborde le Grand Prix du Canada avec la confiance et ce, malgré un week-end délicat à Monaco. Le pilote Lotus est parvenu, en profitant des faits de course, à remonter jusqu’aux points de la huitième place avec une monoplace compliquée à piloter.

Les problèmes qui ont affecté la Lotus E22 se situaient à basse vitesse, et il espère que ceux-ci seront résolus pour Montréal ce week-end. Le Français y a de bons souvenirs pour y avoir connu le podium en 2012.

« Je suis heureux de la huitième place à Monaco et nous allons au Canada avec plus de confiance. J’ai de très bons souvenirs du Canada en 2012 quand je suis passé de septième sur la grille à ma première seconde place en Formule 1. Ce fut une belle journée et un grand résultat d’équipe avec notre stratégie à un seul arrêt pour monter sur le podium après des qualifications décevantes la veille. L’année dernière, ce n’a pas été aussi bon et nous avons été aux prises avec la météo humide », explique Grosjean.

« Concernant le lieu en lui-même ? Montréal est une ville magnifique à visiter. Il y a évidemment beaucoup de francophones et c’est comme une autre course à domicile pour moi, les fans sont très accueillants. Il y a aussi quelques très bons restaurants à Montréal, c’est toujours un bonus. »

Monaco n’était pas un week-end mémorable pour Lotus et Grosjean, qui rapporte toutefois les points de la huitième place malgré une course chaotique. Il sait sur quels points sa E22 doit être améliorée.

« Le départ à Monaco a été un cauchemar. J’ai été heurté dans le premier tour, ce qui a entraîné une crevaison. J’ai ensuite été coincé dans le trafic et je ne pouvais pas dépasser. Bien sûr quand vous avez une voiture prévisible et beaucoup d’adhérence, il est facile d’attaquer mais nous avons eu du mal à trouver une bonne base pour le set-up - il n’était pas assez bon durant la course. Mais tout est possible à Monaco, nous n’avons pas abandonné et nous sommes remontés de la dix-neuvième à la huitième place. Nous avons marqué des points et nous savons où aller pour améliorer la voiture, qui n’est pas assez rapide dans les virages lents et nous allons essayer de faire bien mieux au Canada ! », explique le Français.

« Les virages à haute vitesse ne sont pas un problème. L’aérodynamique est stable et la gestion du moteur s’améliore à chaque fois, maintenant nous travaillons davantage sur les suspensions. L’année dernière, nous avions une très bonne voiture sur ce point donc nous allons comparer la E22 à la E21 pour éventuellement revenir à certains précédents réglages pour faire mieux à basse vitesse. Nos appuis sont bons, c’est le grip mécanique que nous recherchons. Même à Monaco nous avons amélioré la voiture, même si ça ne s’est pas vu dans les chronos. »