Bilan de mi-saison 2016 : Renault
Le lourd héritage de Lotus
Lorsque Renault a conclut les derniers termes de son retour en catégorie reine, sous la bannière de Renault Sport F1, les jeux étaient déjà fait quant à une possibilité de bien figurer. Un rachat en novembre avec en plus l’obligation de changer de bloc propulseur a contraint la structure d’Enstone à ne pas toucher au châssis de la déjà moyenne Lotus E23.
Romain Grosjean parti, Pastor Maldonado écarté, Renault a profité de son année d’apprentissage pour miser sur la jeunesse et a offert une deuxième saison en Formule 1 à Kevin Magnussen ainsi que ses grands débuts à Jolyon Palmer. Ce dernier a d’ailleurs surpris à Melbourne en terminant à la porte des points, devant son équipier.
Une performance en trompe-l’œil qui ne masquera pas longtemps les grosses difficultés du constructeur français. Le retour en Europe s’effectue sous les meilleurs auspices après que Kevin Magnussen a terminé septième en Russie pour ce qui reste à ce jour le seul top 10 d’un pilote Renault Sport.
Le reste de la saison n’a été qu’une lutte sans gloire face à Manor et Sauber pour ne pas occuper la dernière ligne. Avec une quatorzième place comme meilleur résultat en qualifications, les monoplaces jaunes peuvent difficilement viser les points, d’autant que les abandons ne sont pas très nombreux cette saison.
Bilan :
Tout le monde à Enstone le savait, l’année 2016 est celle de la reconstruction pour Renault. Ce n’est pas pour autant que les résultats enregistrés sont acceptables, tant le châssis vieillissant montre ses limites depuis le début de saison. Une situation qui ne devrait pas s’améliorer car Renault est déjà totalement tournée vers 2017.
Temps forts :
— Les performances encourageantes en Australie
— La septième place de Magnussen en Russie
Statistiques :
— 9e du championnat avec 6 points