Peugeot a surtout préparé la course

Avec les six premiers regroupés en cinq dixièmes, les essais qualificatifs ont déjà fait entrer la 79e édition des 24 Heures du Mans dans l’histoire. La chasse à la pole position a été haletante et acharnée durant les trois séances, laissant présager d’une course plus indécise que jamais. Samedi, la Peugeot 908 n°9 s’installera sur la grille de départ au troisième rang, juste devant la n°8. La n°7 partira depuis la sixième position.

Au bout du suspense

La deuxième journée consacrée aux essais qualificatifs débutait sur un schéma similaire à celui de la veille. Les pilotes Peugeot préparaient sereinement la course en comparant différentes configurations de réglages mécaniques et aérodynamiques. Stéphane Sarrazin et Marc Gené haussaient ensuite le rythme, tandis que l’équipage de la n°9 (Bourdais, Lamy, Pagenaud) restait concentré sur un programme de développement.

La n°8 (Sarrazin) et la n°7 (Gené) s’échangeaient la pole position provisoire à la fin de la deuxième séance qualificative. Une pole bien convoitée qui était raflée par Marcel Fassler sous le damier.

Une grille de départ compacte

Le classement évoluait de nouveau lors de l’ultime séance qualificative jusqu’à ce que Simon Pagenaud, crédité du meilleur temps des Peugeot en 3’26’’010, était stoppé par une crevaison dans son ultime chasse à la pole. À bord de la n°8, Franck Montagny, Nicolas Minassian et Stéphane Sarrazin occupaient le quatrième rang et la n°7 (Davidson, Gené, Wurz) la sixième place. Première voiture privée, la Peugeot 908 HDi FAP du team Oreca Matmut se positionnera sur la 7e place de la grille de départ.

Avec les six premiers regroupés en cinq dixièmes, les 250 000 spectateurs attendus au Mans et les centaines de millions de téléspectateurs et d’internautes qui suivront l’événement peuvent se préparer à 24 heures haletantes, pleines d’actions et d’émotions.

Olivier Quesnel, directeur de Peugeot Sport : « La numéro 7 et la numéro 8 ont pointé en tête et la numéro 9 n’est pas passée loin de l’exploit en fin de séance. Nos trois voitures ont donc eu leurs chances durant ces essais incroyablement disputés. Nos pilotes ont fait du bon boulot et sont satisfaits des réglages de leurs voitures. Six heures de qualifications, six prototypes en cinq dixièmes sur un circuit de plus de 13 kilomètres, c’est hallucinant ! Avec cinquante-six voitures en piste, c’est le trafic qui a décidé de la pole position. Nous avons offert un spectacle magnifique tout en bouclant notre programme de travail, au niveau des pneumatiques et des réglages. Nous n’avons rencontré aucun problème. Tous les observateurs se sont focalisés sur les performances des autos au cours de ces qualifications excitantes, mais maintenant nous avons 24 Heures de course à disputer ! Le Mans c’est avant tout la fiabilité, de bons ravitaillements, une histoire de consommation et de stratégie. La course va être dantesque. »