Craig Breen répond à quelques questions

Vous avez récemment été annoncé comme pilote Peugeot dans le cadre d’une nouvelle académie des rallyes. Comment vous sentez-vous ?

C’est incroyable. Après toutes les mauvaises passes [ndlr. : il a perdu son copilote et meilleur ami Gareth Roberts en course], c’est agréable de vivre de bons moments. J’ai 22 ans, ça ne fait pas longtemps que j’en ai terminé avec le karting et maintenant je suis pilote d’usine chez Peugeot avec un programme de huit courses en ERC. Pour être honnête, je suis sans voix.

Pourquoi avoir choisi le championnat d’Europe ?

Le championnat d’Europe est l’endroit idéal et y être en tant que pilote d’usine Peugeot c’est au-delà de mes rêves les plus fous. Je pourrai me battre avec une concurrence rapide et avec une bonne voiture d’une équipe que je connais bien. C’est un grand pas en avant pour moi.

Vous êtes déjà considéré comme un prétendant au titre. Qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

Je ne pense pas à ça. Oui, cela voudrait dire beaucoup de choses, mais j’ai encore besoin d’apprendre, j’ai encore besoin de m’améliorer en prouvant que je peux aller à fond sur tout un rallye sans faire d’erreur. C’est quelque chose que je dois faire en ERC, parce que le niveau sera très relevé et qu’il y aura une concurrence sérieuse.

On dirait que vous allez avoir une année bien remplie ?

En plus des rallyes, je vais tester et de développer la Peugeot 208 R5, ce qui est une excellente occasion de faire de cette voiture la meilleure de sa classe. En prenant part aux rallyes, je vais être en mesure de montrer que je suis toujours compétitif.

Quelle différence votre nouveau copilote, David Moynihan, peut-il faire ?

Paul Nagle a des engagements professionnels et c’est donc David qui vient avec moi. En fait, ça sera un de mes premiers rallyes avec lui. C’est un bon gars que je connais depuis assez longtemps.