Berthon content d’arriver à Monaco

Remis en selle par son podium de Barcelone (2e derrière Luis Razia), Nathanaël Berthon aborde le délicat rendez-vous de Monaco avec confiance et sérénité. Il s’y est préparé en Espagne, siège de l’écurie, et sur place depuis samedi. Il parcourt le circuit tous les jours, pour en relever minutieusement tous les pièges.

“Je suis content d’arriver à Monaco. C’est ma ville préférée, avec toutes ces belles voitures dans les rues. Tout petit, j’y venais chez ma tante. Je me sens un peu monégasque. J’y ai couru deux fois en WSR, sans trop de réussite. En 2010 j’étais malade comme un chien, et l’an dernier, j’ai terminé 10e, suite à un problème de boîte de vitesses aux essais. C’est un circuit difficile, il va falloir être bon dès les premières secondes. Aux essais libres pour bien pendre mes repères, en qualifications pour viser les premières lignes, en course 1 pour terminer dans les 8 premiers et partir bien placé dans la 2e. Je suis sur place depuis samedi. Dimanche, j’ai retrouvé Stéphane Richelmi, que j’ai connu chez Draco. Nous nous entendons bien. Malgré la pluie, j’ai fait des photos de détails que j’ai envoyé par mail à l’équipe, tracé une petite carte avec mes propres repères. Je vais aussi téléphoner à Daniel Ricciardo, qui a gagné deux fois en WSR (2010 & 2011). C’est un ami, il est toujours de bon conseil."

De Barcelone à Monaco

"Nous avons décrypté le weekend catalan avec Fabio (Leimer) et les ingénieurs, préparé Monaco sur le simulateur, et profité de la féria annuelle de Sanlùcar le jeudi soir tous ensemble. Vendredi (18 mai), j’envisageais de me rendre à Monaco par un vol low-cost, mais j’ai raté l’avion et j’ai dû prendre un Séville-Paris suivi d’un Paris-Marseille… Pas très avantageux pour le portefeuille ! A Monaco, je réside chez ma tante, dans le quartier du jardin exotique. Cela me permet d’y rester jusqu’à la course, en reconnaissant le circuit tous les jours."