Steiner : ’J’aurais peut-être dû partir plus tôt’ de Haas F1

Günther Steiner n’est plus le directeur de Haas F1 depuis cet hiver, un rôle qu’il a occupé de la création de l’équipe, sous son impulsion, jusqu’au terme de la huitième saison en Formule 1 du team. Et si l’Italien assure qu’il aurait pu partir quand il le voulait, il s’interroge sur le fait de l’avoir fait assez tôt ou non.

"Je n’étais pas prisonnier, j’aurais pu partir avant et, avec le recul, j’aurais peut-être dû le faire" a déclaré Steiner dans le podcast de The Race. "Mais cela me permet maintenant de voir les choses de l’extérieur et de comprendre pourquoi j’étais si frustré. C’est plus facile à comprendre parce que je n’ai pas de travail quotidien."

Désormais, il attend une possible opportunité de retour en Formule 1, et il confirme être au courant de nombreuses tractations en coulisses, même s’il ne sait pas ce qui débouchera à une nouvelle chance pour lui.

"En Formule 1, il se passe beaucoup de choses en coulisses et je ne dirais pas que je suis impliqué dans toutes ces choses, mais je sais ce qui se passe dans certaines d’entre elles. Mais je ne me lève pas le matin pour téléphoner à telle ou telle personne et faire pression pour devenir directeur de telle ou telle équipe."

Steiner pense qu’Andretti "fait ce qu’il faut"

Interrogé sur la candidature refusée d’Andretti pour la F1, Steiner est convaincu que l’équipe américaine met parfaitement ses pions en place pour y parvenir : "Il est préférable d’attendre une 11e ou une 12e équipe. Peut-être qu’une équipe va vraiment mal et qu’ils disent qu’ils vont en laisser une autre arriver, cela pourrait être une nouvelle opportunité."

"Andretti fait ce qu’il faut. Ils sont prêts. Si l’occasion se présente, ils sont prêts à la saisir. La FOM n’a pas dit non à General Motors et à Andretti, elle a dit ’revenez en 2028 quand General Motors viendra’. Ils ont donc laissé la porte ouverte en disant qu’ils peuvent venir quand ils auront un moteur."

A l’aube de la troisième édition du Grand Prix de Miami, Steiner n’est pas sûr que le circuit doive être modifié, alors que son tracé et son asphalte ont fait débat lors des deux premières éditions : "La première année, il y a eu un problème avec la surface, ils ont repavé toute la piste."

"Et maintenant, je pense que nous devons attendre quelques courses. Il faut vraiment comprendre ce qui est nécessaire au lieu de se contenter de réagir. Changer une piste de course coûte très cher et n’est pas toujours très clair."