Présentation et horaires du Grand Prix de Belgique 2022 de F1

Comme chaque année, la fin de la pause estivale et le retour de la F1 signifient que le paddock fait étape à Spa-Francorchamps pour le Grand Prix de Belgique. C’est la première course d’une série de trois en autant de week-ends.

En effet, Zandvoort et Monza accueilleront les Grands Prix des Pays-Bas et d’Italie les deux prochaines semaines. Mais avant cela, ce sera l’heure de la rédemption pour Spa-Francorchamps, après une édition 2021 qui avait tourné au fiasco à cause de la pluie.

La course avait en effet duré deux tours derrière la voiture de sécurité, avant que le résultat ne soit entériné, non sans avoir dû patienter plusieurs heures pour que la direction de course prenne une décision.

Cette année, le circuit a changé ses dégagements, notamment dans le Raidillon, qui est toujours source d’inquiétude dans des conditions difficiles. Malgré des prévisions de pluie, on peut espérer que la situation sera meilleure.

Il s’agira de la première course avec la directive technique sur les oscillations et la flexibilité du plancher, ce qui pourrait compliquer le week-end et la préparation des pilotes et des équipes.

Le tracé :

Spa-Francorchamps figure parmi les circuits historiques de la F1. Située au cœur de la forêt, la piste propose des courbes rapides, de brusques changements d’altitude et peut s’enorgueillir d’une imprévisibilité totale.

Le Raidillon de l’Eau Rouge est l’un des virages les plus célèbres au monde. Avec un dénivelé de 18 %, les concurrents doivent s’accrocher dans ce gauche-droite suivi d’un gauche en compression puis d’un enchaînement en montée mettant voitures et pilotes à l’épreuve.

Virage 1 – Le tour commence par l’épingle de la Source. Ce droite serré est le virage le plus lent des 7004 mètres du tracé.

Virage 3 – La descente vers l’Eau Rouge et le Raidillon provoque une compression énorme des suspensions lorsque l’ascension débute. Une bonne puissance moteur est nécessaire pour gravir la côte.

Virage 7 – Les dépassements sont facilement possibles en exploitant le freinage des Combes.

Virage 10 – L’adhérence mécanique joue un rôle important dans l’enchaînement formé par Bruxelles et Rivage, deux courbes plus techniques.

Virage 12 – Pouhon est un double-gauche très rapide avec une sortie à plein régime avant d’aborder Campus.

Virage 15 – Les deux droites de Stavelot et de Paul Frère sont capitaux pour optimiser sa vitesse dans Blanchimont, un virage négocié en aveugle et en phase d’accélération. Une précision ultime est requise pour y inscrire sa voiture.

Virage 19 – Anciennement connue comme l’Arrêt de Bus, la dernière chicane est un droite-gauche très serré où les dépassements sont possibles à l’entrée.

Forces en présence

On peut justement se demander si la directive technique aura un impact sur la hiérarchie en Belgique, mais on devrait toutefois retrouver Red Bull et Ferrari en lutte pour la pole position et la victoire.

Après la pole position de George Russell en Hongrie, la question sera de savoir si Mercedes F1 parvient à confirmer son retour aux avant-postes. On pourrait alors avoir une bataille à 3 équipes pour la victoire en Belgique.

Derrière, McLaren et Alpine F1 devraient de nouveau se disputer les accessits, mais il faudra voir les progrès de Haas avec la nouvelle itération de la VF-22, utilisée par Kevin Magnussen en Hongrie. L’équipe aura eu le temps de mieux la comprendre, et Mick Schumacher en bénéficiera.

Les horaires du Grand Prix de Hongrie

En tant que manche européenne au format classique, le Grand Prix de Belgique proposera des horaires classiques avec les qualifications samedi à 16h et la course à 15h.

- Vendredi 26 août

14h00-15h00 : Essais Libres 1
17h00-18h00 : Essais Libres 2

- Samedi 27 août

13h00-14h00 : Essais Libres 3
16h00-17h00 : Qualifications

- Dimanche 28 août

15h00-17h00 : Course

Les vainqueurs du Grand Prix de Belgique