‘Le style McLaren F1’ déconcerte encore Ricciardo
Derrière le volant, des difficultés récurrentes
Après quelques précédents Grands Prix nettement plus prometteurs, Daniel Ricciardo est retombé dans ses travers à Losail : le pilote McLaren n’a fini que 14e des qualifications, et a peiné durant tout le Grand Prix (certes aussi en raison d’un problème d’économie de carburant forcée).
Mais le Qatar a illustré les faiblesses persistantes de l’Australien pour s’adapter à sa MCL35M, des faiblesses que la victoire de Monza n’a pas pu faire disparaître par enchantement. Si McLaren a révélé (voir notre article)avoir un peu adapté le développement de sa voiture au style de l’Australien, il reste un vrai fossé entre le pilote et sa voiture.
Dans quels virages pêche cependant Daniel Ricciardo ? L’Australien livre alors quelques secrets de pilotage et sur le comportement parfois nerveux de sa monture orange…
« En fin de compte, c’est dans ce genre de virages longs et à vitesse moyenne que notre voiture est le plus mise à l’épreuve.
« C’est là que le style McLaren est le seul et unique style pour passer ces virages rapidement. »
« Je pense que c’est là que Lando fait un meilleur travail dans ces virages. Je ne suis pas encore tout à fait au point. C’est la façon d’entrer dans le virage et de combiner le freinage avec le virage. J’essaie de faire faire quelque chose à la voiture et elle tourne toujours mais elle ne sort pas du virage aussi vite. »
« C’est juste un demi dixième mais un demi dixième dans ces longs virages s’additionne à trois ou quatre dixièmes. Donc c’est vraiment juste ça. »
« C’est définitivement une faiblesse de la voiture, mais en fin de compte, elle consiste toujours dans le fait de ne pas être capable de faire fonctionner la voiture dans ces virages où je suis limité. »
Le plus important pour Daniel Ricciardo, avant de résoudre ses problèmes, est de les comprendre et de bien les identifier. Est-ce fait ?
« Je peux voir la différence dans le pilotage [avec Lando Norris], et pourquoi je rencontre certains de ces problèmes. »
Pourquoi donc ainsi Daniel Ricciardo n’arrive-t-il pas à prendre le dessus sur ses problèmes, là où Carlos Sainz par exemple chez Ferrari s’est très bien, et très rapidement, adapté à sa voiture rouge ?
« Si c’était facile, je l’aurais déjà perfectionné. Je pense que Lando conduit très bien. Si on se pose des questions sur lui, il a prouvé à tout le monde cette année qu’il est de haut niveau. »
« Mais aussi… le fait d’avoir passé trois ans avec la même voiture l’a aidé à s’adapter. »
« J’ai vraiment amélioré mon style depuis le début de l’année. Mais il y a clairement une autre étape à franchir sur certains circuits où il est plus à l’aise que moi. »
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