Horner répond aux critiques de Perez sur le développement des RB19 et 20
"Il n’y avait pas de raisons d’aller dans un sens contraire"
D’après les révélations de Sergio Perez, certains ingénieurs se sont excusés de ne pas l’avoir écouté au sujet des problèmes de la RB20, mais Christian Horner n’avait pas donné suite puisque Max Verstappen dominait toujours.
Les problèmes de Red Bull ayant rattrapé le Néerlandais, Perez a déclaré à Singapour que ces ingénieurs "sont venus me voir après Monza et se sont excusés car maintenant tout le monde est au courant des problèmes".
On a demandé à Horner s’il se sentait responsable de ne pas avoir davantage écouté le Mexicain puisque Red Bull est aujourd’hui dans une situation difficile.
"Comme je l’ai dit, si nous approfondissons vraiment les données, nous pouvons en voir des indices depuis Barcelone l’année dernière. Le problème est que le talent de Max est si bon qu’il est capable de masquer certains problèmes, en particulier à l’entrée des virages et c’est là que Checo a vraiment eu du mal par rapport à son coéquipier."
"Lorsque l’appui s’est enlevé sur nos F1 à Monza, les deux avaient des problèmes identiques, et cela a vraiment mis en évidence les problèmes clés dans la voiture."
"Donc, évidemment, Checo est plus sensible. Mais vous savez, je pense que si nous pouvons leur donner à tous les deux une meilleure voiture, ils seront tous les deux dans une meilleure position."
Mais interrogé sur le fait que Red Bull n’a pas écouté les plaintes antérieures de Perez jusqu’à ce que Verstappen ait le même problème, sur la valeur du pilote mexicain pour l’équipe, Horner a déclaré : "Eh bien, cette affaire est dirigée par le chronomètre."
"Donc, bien sûr, Max dominait toujours l’année dernière et ne parlait pas des mêmes problèmes que Checo."
"Bien sûr, c’est le pilote qui vous donne le plus de retours. Vous avez beaucoup de capteurs sur la voiture, mais c’est le ressenti du pilote qui vous permet de régler la voiture. Et lorsqu’une voiture se comporte comme elle l’a fait, c’est ce qui motive le développement. Avant cela il n’y avait pas de raisons d’aller dans un sens contraire."
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