Alonso reconnaît qu’il pourrait être ‘en difficulté’ lors de ses premières courses avec Alpine F1

Il lui faudra du temps pour maîtriser toutes les procédures

Par Alexandre C.

4 novembre 2020 - 16:54
Alonso reconnaît qu'il pourrait (…)

Fernando Alonso était présent dans le paddock d’Imola lors du dernier Grand Prix, afin de se familiariser avec le mode de fonctionnement de Renault F1 en week-end de course. Le futur pilote Alpine en a profité pour se confier sur le défi qui l’attend – revenir au sommet de sa forme en 2021.

Comme Alain Prost le confiait il y a quelques jours, Fernando Alonso a estimé qu’il n’avait jamais vraiment douté de son retour chez Renault quand la proposition lui avait été faite. Pas que pour des raisons affectives : pour des motifs aussi sportifs et liés aux progrès de Renault.

« J’ai parlé à quelques équipes mais Renault a toujours été le choix préféré. »

« Et cela pour deux raisons. La première, en termes d’attentes et de projet à construire pour passer du milieu de grille au sommet, c’était très attractif, très séduisant. Et deuxièmement, parce que je connais tout le monde dans cette équipe. Je connais la passion pour la course. C’est la troisième fois que je viens ici et je savais que je me sentirais chez moi ici. »

Quant à sa forme personnelle, Fernando Alonso a déjà pu la jauger avec un roulage à Barcelone, promotionnel (avec la Renault actuelle) et avec la Renault de 2018 (sans limite de kilométrage). Il reconnaît aujourd’hui qu’il aura besoin de plus de temps de roulage que cela.

« C’était incroyable. C’était une vraie expérience. »

« Lorsque vous quittez le sport pendant deux ans et que vous pilotez à nouveau une Formule 1, tout vous surprend comme la première fois. J’ai besoin de ces tours maintenant. »

« Le simulateur est bon jusqu’à un certain point, mais ensuite il faut gérer l’effort physique de la voiture, les G-forces, l’entraînement du cou. J’ai besoin d’autant de tours que possible. »

« Honnêtement, je m’attends à être directement rapide. Mais je suis conscient du défi que je vais peut-être devoir relever lors des premières courses. Pas seulement sur la vitesse pure, mais aussi sur les procédures, les commandes au volant, des choses qui sont nouvelles pour moi et qui pourraient prendre un certain temps. Je suis conscient que je pourrais être un peu en difficulté avec tout cela. »

« Mais je veux penser que cela n’arrivera pas. »

A 41 ans, Fernando Alonso se sent-il aussi capable de continuer en 2022 pour le nouveau règlement (il a signé un contrat de deux ans) ? Se sent-il même capable de prolonger encore l’aventure F1 en 2023-2024 ?

« Je ne pense pas que je vais viser un certain résultat avant de savoir si ne l’atteignant pas, je doive m’arrêter. En sport automobile, le chronomètre vous indique le moment où il faut s’arrêter, pas l’âge. J’espère que le chronomètre sera de mon côté dans les prochaines années. »

Alpine F1 Team - Renault

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