Alfa Romeo méritait mieux au Mexique

Le Grand Prix du Mexique a ressemblé à une occasion manquée pour Alfa Romeo, avec une voiture qui semblait pouvoir viser les points, si les deux pilotes n’avaient pas été touchés par des incidents. Kimi Räikkönen a vu sa course ruinée au départ à cause d’un accrochage.

"C’est dommage de devoir abandonner car nous avions été satisfaits de la manière dont se passaient les choses ce week-end" explique Räikkönen. "Malheureusement, notre journée a été compromise dès le départ. J’ai été coincé entre deux voitures et une grande partie de mon fond plat a été détruit."

"Le refroidissement était endommagé et plus tard en course, les températures sont montées très haut et nous avons dû arrêter la voiture. C’est malheureux mais c’est parfois la course. Notre rythme n’était pas mauvais et j’espère que l’on pourra continuer à progresser la semaine prochaine."

Son équipier, Antonio Giovinazzi, a terminé 14e après une course difficile, qui a été marquée par une bourde de ses mécaniciens. Une roue arrière n’a pas été attachée et en accélérant, celle-ci s’est enlevée de son moyeu, obligeant l’équipe à soulever de nouveau la voiture.

"Mon départ n’était pas mauvais et en début de course, je roulais avec les Renault et les Racing Point, mais le problème au stand nous a coûté beaucoup de temps" regrette-t-il. "Après cela, sans voiture de sécurité ou VSC, notre course était compromise."

"J’étais plus ou moins tout seul pour le reste de l’après-midi, donc il est difficile de dire où nous nous situions en termes de rythme. Nous allons avoir besoin de travailler dur pour revenir dans le coup à Austin, la semaine prochaine."

De son côté, le directeur Fred Vasseur juge qu’Alfa Romeo aurait dû viser le top 10 : "On peut regretter la perte d’une opportunité, celle de se battre avec les Toro Rosso pour aller chercher des points, mais nous pouvons espérer mieux dans une semaine."