Les pneus durs, pari payant et décisif pour Hamilton et Ricciardo
Le graining a été réduit par les températures de piste
Les trois premiers du Grand Prix du Mexique ont finalement opté pour une stratégie à un seul arrêt, qui semblait risquée avant le départ. Mais les chaleurs plus importantes que prévu, ont finalement réduit le graining, la grande frayeur pour les ingénieurs pneumatiques à Mexico.
Lewis Hamilton a été le premier des leaders à s’arrêter, pour passer des médiums aux durs. Le comportement plus efficace que prévu des durs, aussi rapides que constants, lui a permis de boucler un relais décisif de 48 tours et de contenir Sebastian Vettel et Valtteri Bottas.
Les durs, comme le prédisait Pirelli, furent ainsi bien la clef stratégique de la course. Ces pneus blancs se sont révélés « bien adaptés » aux conditions de course, avec une « faible dégradation », précise Pirelli.
La stratégie de Daniel Ricciardo (50 tours, dans son premier relais, avec les durs) peut être rapprochée de celle de Lewis Hamilton ; et comme pour le pilote Mercedes, elle fut gagnante pour le pilote Renault (8e place).
Max Verstappen a fait plus fort encore, avec un relais de 66 tours en durs, suite à son accident au premier tour.
Charles Leclerc, 4e, a été le pilote le mieux placé à partir sur une stratégie à deux arrêts (médiums, médiums, durs). Cette stratégie était, théoriquement, la plus rapide… mais le résultat final fut tout autre.
Seul sept pilotes ont opté pour une stratégie à deux arrêts, dont ceux qui partaient en tendres fort logiquement (les deux McLaren et les deux Toro Rosso).
Les médiums, note Pirelli, furent le choix le plus populaire des pilotes pour commencer la course. Les tendres ont finalement été très peu utilisés, seulement par les 4 pilotes qui commençaient avec ces pneus de qualifications.
« Il y a eu un certain nombre de stratégies différentes durant la course » a commenté Mario Isola. « Les pilotes ont réagi à ce que faisaient les autres. »
« La stratégie à un seul arrêt a pu fonctionner en partie grâce aux températures de piste, qui étaient plus élevées que les jours précédents ; et il n’avait pas plu le samedi soir, ce qui a permis de réduire la glisse des voitures et le graining. Au lieu d’hésiter entre deux ou trois arrêts, les pilotes ont donc hésité entre un ou deux arrêts. »
« Les durs furent cruciaux. Nous avons vu quelques relais très longs avec ces pneus. Lewis Hamilton, en particulier, en a tiré le maximum pour remporter une autre victoire, même s’il n’était pas sur la première ligne de la grille, sur une piste où les dépassements sont toujours difficiles. »
Pirelli
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