Si Red Bull avait tenu ses promesses, Vergne aurait remplacé Vettel en 2015
Mais Kvyat, Verstappen et Sainz ont pesé dans la balance
La carrière de Jean-Eric Vergne aurait pu prendre une toute autre tournure si Red Bull ne l’avait finalement pas écarté en 2015 de Toro Rosso. Pourtant, une nouvelle place s’était libérée dans l’écurie autrichienne en 2015 puisque Sebastian Vettel avait annoncé, dans le cadre du Grand Prix du Japon 2014, en septembre, qu’il quitterait Red Bull pour Ferrari.
Cependant, même avec cette défection, Jean-Eric Vergne avait été écarté de chez Toro Rosso au profit de Carlos Sainz. Et Daniil Kvyat avait finalement fait le grand saut pour l’écurie-mère.
Or, Red Bull, à la mi-saison 2014, avait confié à Vergne qu’il grimperait chez Red Bull uniquement si Sebastian Vettel décidait de quitter l’écurie autrichienne. Mais cette promesse n’a jamais été tenue, confie aujourd’hui JEV.
« Durant l’été 2014, j’ai reçu un appel de Red Bull en disant qu’ils mettraient Max Verstappen dans ma voiture. Je l’ai alors parfaitement compris. Je me disais, d’accord, Toro Rosso est une sorte d’école pour Red Bull, et donc, puisqu’il n’y a pas de place chez Red Bull, alors c’était sympathique de leur part de me prévenir si tôt dans la saison. »
« Mais durant cet appel, j’ai dit : ‘Et si Vettel s’en va ?’. Alors on m’a répondu, ‘Tu seras dans la voiture’. »
« J’avais fait une saison formidable jusqu’à présent, c’était bien. Ils savaient le déficit de poids [Vergne pèse plus lourd que Kvyat] que j’avais dans la voiture face à Kvyat. Mais, quand Vettel est parti, j’ai compris plus tard qu’il semblait qu’ils étaient revenus sur leur décision. C’était vraiment une situation frustrante. Ensuite, toute l’équipe Toro Rosso a voulu me garder aux côtés de Max et au bout du compte, le dénouement fut le même. Ils ne sont pas revenus sur leur décision. »
Quelques semaines après, JEV rebondissait en Formule E avec Citroën DS – il court aujourd’hui pour Techeetah.