Renault révèle n’avoir pas surenchéri pour obtenir Ricciardo
Fausse rumeur
Renault F1 va bientôt pouvoir compter dans ses rangs une recrue de poids, une recrue surprise, l’Australien Daniel Ricciardo.
Plusieurs médias britanniques ont annoncé un salaire mirobolant, de l’ordre de 20 millions d’euros pour celui qui a décidé de quitter Red Bull.
Mais Alain Prost à tenu à démentir ces spéculations dans les colonnes du journal L’Equipe.
"Il n’y a pas eu la moindre surenchère financière, contrairement à ce qui a été dit. On avait déjà discuté avec Daniel l’an passé. Même avant d’avoir contacté Carlos Sainz. Il nous intéressait, mais c’était trop tôt. On parlait sans être vraiment convaincus que ça pourrait se faire," explique le consultant de Renault F1.
"Très souvent, c’est lui qui revenait nous poser des questions. La conclusion, c’est qu’il n’était pas vraiment heureux là où il se trouvait. Il aurait bien entendu préféré aller chez Mercedes ou Ferrari s’il avait eu une opportunité," ajoute Prost.
Plus que des doutes sur l’association à venir entre Red Bull et Honda, Ricciardo avait besoin d’air frais surtout selon le Français.
"Ce qui lui a plu avec Renault, c’est de s’engager dans un nouveau projet, quitte à être moins compétitif qu’avec Red Bull, plutôt que de rester dans un team où il voyait bien qu’on lui préférait Max Verstappen."
"Alors, cet été, c’est lui qui est venu vers nous. Ça nous a un peu surpris. Tout s’est joué en quinze jours. C’est la première fois qu’on a avec nous un pilote qui a remporté des Grands Prix. Il va nous faire gagner du temps. Pour le reste, vous connaissez Daniel. C’est un type sympa, positif. Son image est très bonne."
Prost ne voit pas, a priori, d’étincelles entre Ricciardo et l’autre pilote, Nico Hülkenberg. Mais comme toute association de deux pilotes compétitifs, il faudra la surveiller comme le lait sur le feu.
"J’aime beaucoup Nico. C’est quelqu’un de solide. Il ne se la joue pas. Il est très droit. Maintenant, il y en aura un qui sera plus rapide que l’autre, même d’un millième. C’est le jeu. Et ce n’est jamais simple. C’est un challenge qu’on accepte. Ce sont deux types sains, mais il faudra être vigilants, c’est certain."