Räikkönen et Ferrari de retour dans un cycle très positif

Kimi sourit et les performances sont au rendez-vous

Par Paul Gombeaud

21 avril 2015 - 15:55

David Coulthard connaît bien Kimi Räikkönen pour l’avoir côtoyé chez McLaren de 2002 à 2004. Le Finlandais est de retour au premier plan cette saison et il a retrouvé les joies du podium ce week-end à Bahreïn.

L’Écossais explique que le Finlandais a traversé de nombreux cycles durant sa carrière en F1, ce qui peut expliquer qu’Iceman ait connu de bonnes et de moins bonnes saisons.

"Räikkönen est rapide depuis le début de saison, mais à Bahreïn c’était la première fois qu’un week-end se déroulait bien pour lui.

Sa carrière a été composée de plusieurs cycles. Il semblait avoir perdu sa motivation en 2009, sa dernière année avec Ferrari avant d’aller en rallye. Et la saison dernière a semblé être une année de transition également.

Mais il me semble que Kimi ait réalisé que la fin de carrière était proche et sa performance de Bahreïn a suffi à elle seule à le faire prolonger d’une année.

Bien sûr, il a un nouveau coéquipier en la personne de Vettel et il y aura toujours des interrogations autour de ce qu’aurait pu faire Fernando Alonso au volant de cette voiture s’il était resté chez Ferrari, vu à quel point il avait dominé Kimi en 2014.

Mais Räikkönen semble avoir haussé son niveau de jeu cette saison et comme Hamilton, il semble plus ouvert et détendu. Il sourit et engage même la conversation avec vous en ce moment, alors qu’avant il évitait les regards ou toute forme de communication.

Il y a de toute évidence une nouvelle ère chez Ferrari, mais je ne pense pas que cela soit nécessairement dû au départ d’Alonso et à l’arrivée de Vettel. Maurizio Arrivabene semble avoir apporté du calme, qui n’était peut-être pas là auparavant.

Son prédécesseur Marco Mattiacci n’a rien fait de bien dans aucun domaine. Il n’était pas connecté au paddock et au business de la F1. Vous ne pouvez pas travailler qu’avec des chiffres en F1, si c’était le cas, Toyota aurait gagné dans les années 2000. Au lieu d’échouer totalement.

Arrivabene, quant à lui, fait les choses bien."