Pirelli a encore beaucoup de travail à faire sur ses pneus pluie

Pas mal de paramètres à prendre en compte

Par Franck Drui

13 janvier 2017 - 09:17
Pirelli a encore beaucoup de travail à

Pirelli tient déjà à prévenir qu’améliorer ses pneus pluie ne sera pas une tâche facile cette saison, avec l’adoption des pneus larges.

Les pneus pluie ont été les pneus les plus critiqués ces dernières saisons, notamment lors du dernier Grand Prix du Brésil. Ils sont accusés de ne pas évacuer assez d’eau, en comparaison avec les pneus intermédiaires, qui ont des sculptures pourtant beaucoup moins prononcées.

"Vous pouvez bien imaginer que pour les pneus pluie, en passant à des pneus plus larges, ce n’est pas la meilleure direction à prendre quand vous parlez de performance sur le mouillé," rappelle Paul Hembery, le directeur de Pirelli Motorsport, à au salon Autosport International.

Pirelli a pu travailler lors de trois séances d’essais sur ses pneus pluie 2017 l’an dernier mais le développement doit continuer.

"Nous sommes en train de travailler sur un plan de développement pour le courant de cette saison. Cette fois, les règles nous le permettent parce qu’avant nous n’étions pas capables de faire un seul test."

"Je crois que lors des trois dernières années, nous avons seulement eu droit à 3 jours d’essais qui nous étaient dédiés. Cette année cela passe à 25 jours. Nous avons donc pu préparer un programme pour changer les pneus pluie en cours de saison."

L’un des grands changements de règle cette année sera la possibilité pour la FIA d’ordonner, si les conditions le permettent, des départs arrêtés après des périodes de voiture de sécurité sous la pluie, lors du départ ou pendant la course.

C’est un changement que Pirelli doit prendre en compte.

"Nous voulons améliorer la faculté de nos pneus à monter en température parce qu’il va y avoir des départs arrêtés. Les pneus vont être froids à ce moment-là. Nous allons faire comme nous le faisons en GP2, où il n’y a pas de couvertures chauffantes pour les pneus. Nous allons essayer de trouver des gommes qui se chauffent bien plus vite. Ce sont des tests qui se dérouleront en février et en mars."

"Nous avons déjà commencé à y travailler et nous voulons essayer ça sur l’un des mulets utilisés en 2016. Nous allons tenter de convaincre l’une des 3 équipes (Ferrari, Red Bull ou Mercedes) de ressortir un de ces mulets pour nous permettre de faire ce travail."

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