Partage des revenus : Une réunion qui ne donne rien à Interlagos

Lors de la réunion d’hier des patrons d’équipe avec Bernie Ecclestone, le problème de la distribution des revenus inégale entre les équipes a été de nouveau évoqué. Comme il fallait s’y attendre aucun accord n’a été trouvé pour que les grandes équipes lâchent une partie de leurs revenus liés à la performance pour les plus petites.

Chez Mercedes on estime toutefois que quelque chose doit être fait.

"Il faut garder l’intérêt de la F1 à l’esprit mais malheureusement, comme pour les moteurs, aucun compromis n’a été trouvé pour le partage des revenus," explique Toto Wolff.

"Nous avons tous une responsabilité envers notre sport. Personne ne peut avoir une vision trop étroite d’esprit en ne pensant qu’à soi, qu’on est là pour être le meilleur et pour générer le plus de revenus. Il faut garder le sens commun en tête et la situation économique et commerciale de la F1."

Sans accord, Bernie Ecclestone a promis de voir ce qui pourrait être fait au niveau de CVC.

"Il nous a dit qu’il aurait une discussion avec CVC la semaine prochaine."

Vijay Mallya, patron de Force India, confirme.

"Il a dit qu’il irait parler au patron de CVC, Donald Mackenzie. C’est tout. Bernie a au moins reconnu que les trois plus petites équipes et termes de budget (Sauber, Lotus et Force India) devait recevoir plus d’argent, d’une manière ou d’une autre. Nous n’avons plus qu’à attendre."

CVC et Ecclestone doivent trouver un moyen de donner un paiement de base à ces équipes sans avoir à remettre en cause les Accords Concorde, qui courent jusqu’en 2020.

Une des idées évoquée a été de partager en trois les 40 millions de dollars gagnés par Marussia cette année mais dont l’équipe ne pourra profiter puisqu’elle est en cours de liquidation.

"Dans des temps difficiles comme ceux-là, quand les sponsors sont difficiles à trouver, nous devons aider les petites équipes," conclut Niki Lauda. "C’est dans notre intérêt parce qu’elles permettent aussi de diviser les factures concernant les pneus ou les moteurs. Peut-être que nous pourrions leur prêter cet argent et elles le rendront quand elles le pourront."