Marmorini parle moteur et KERS
A quelques heures des premiers essais libres
Responsable du département moteur et électronique de la Scuderia Ferrari, Luca Marmorini parle des contraintes auxquelles les motoristes doivent faire face en préparant le Grand Prix du Canada.
Le circuit de Montréal est réputé pour faire souffrir les freins et, dans une moindre mesure, les moteurs. Marmorini confirme cet état de fait, mais précise que les moteurs sont moins sollicités à l’heure actuelle qu’ils ne l’étaient il y a quelques années.
« La performance moteur et la consommation d’essence ont pu être des soucis, par le passé, mais ils ne sont pas aussi importants qu’à Monza ou Spa. C’est plus comme en Malaisie et au Brésil en termes de charge sur le moteur, et proche de Barcelone en ce qui concerne le temps passé à pleine puissance », explique-t-il.
« En ce qui concerne la consommation, même si elle est élevée, le souci remonte plutôt à l’époque où nous pouvions ravitailler. Il était alors très important de pouvoir ne faire qu’un seul arrêt le plus tard possible. Maintenant que les ravitaillements sont interdits, c’est moins critique », ajoute-t-il.
Une autre nouvelle donnée à prendre en compte est le KERS.
« Le KERS est très important et sa bonne utilisation peut nous donner un avantage d’environ quatre dixièmes au tour. Mais quand il est question de doubler, il n’augmente pas tant que ça les chances du pilote », précise-t-il. « Même un avantage de 80 chevaux pendant environ six secondes ne vous donne pas beaucoup plus de chances de doubler la voiture qui vous précède. »