Les pilotes Williams ont un avis divergeant au sujet de Spa
Stroll n’aime pas, Sirotkin adore
L’équipe Williams s’apprête à faire sa rentrée, et s’il paraît évident que la FW41 ne sera pas à son aise sur le tracé rapide de Spa-Francorchamps, l’avis des deux pilotes sur le circuit est totalement différent. En marge de l’avis général, Lance Stroll n’est pas du tout un fan de ce circuit.
"Je n’ai jamais vraiment été un grand fan de cette piste car elle n’a jamais cliqué pour moi, bien que j’apprécie le fait que beaucoup de pilotes l’adorent" reconnaît le Canadien. "Cependant, c’est ma deuxième course à domicile, car ma mère est née en Belgique, donc cela a une signification spéciale pour moi."
"C’est un long tour avec des sections incroyables et le temps peut jouer un rôle important, il peut changer en une seconde avec de la pluie d’un côté du circuit et de l’autre côté sec, et alors tout peut arriver. Il a aussi beaucoup d’histoire et je sais que les fans l’apprécient toujours, quel que soit le temps !"
Sergey Sirotkin, de son côté, est un fan absolu du Grand Prix de Belgique : "Spa est l’une des plus grandes courses du championnat de F1, une course que tout le monde attend avec impatience."
"Avec l’évolution actuelle de la sécurité des voitures et de la piste, elle est devenue beaucoup moins risquée et moins exigeante pour les pilotes, mais c’est toujours une piste passionnante. C’est un endroit génial et après les vacances d’été, ce sera agréable de revenir frais et de courir sur un si beau circuit !"
Paddy Lowe, Directeur Technique de Williams, analyse les défis que présente cette piste si particulière, et si mythique : "Le circuit de Spa-Francorchamps est le favori des fans, des équipes et des pilotes et a un tracé à l’ancienne, ce qui représente un grand défi."
"C’est aussi le plus long du calendrier, mais il comprend quelques virages iconiques dont le Raidillon. Situé dans la forêt ardennaise, c’est un cadre pittoresque et le temps changeant peut être différent à différentes parties du circuit, présentant ses propres défis aux pilotes et aux ingénieurs."