Le circuit de Bahreïn se défend

Alors que l’échéance se rapproche

Par Franck Drui

7 avril 2012 - 15:00
Le circuit de Bahreïn se défend

La pression monte pour l’annulation du Grand Prix de Bahreïn. Damon Hill et un député anglais ont mis la pression sur la FIA ces derniers jours et cette dernière a enfin réagi ce matin en déclarant que la situation à Bahreïn était sous surveillance constante (lire notre information ici).

Le circuit de Bahreïn a tenu à se défendre par la voix de son directeur, Zayed R Alzayani, qui pense que la course peut aider la population à aller de l’avant.

"Je ne comprends pas pourquoi nous sommes emmenés dans les évènements politiques. Le Grand Prix est un évènement social, sportif et nous voulons qu’il reste ainsi. Ce qui est arrivé est très triste mais on ne peut revenir en arrière et changer l’histoire. La course est importante pour Bahreïn parce qu’il est temps de se remettre sur pied. Le pays a souffert, notre économie a souffert," déclare-t-il.

Selon l’observatoire local pour les droits de l’Homme, la course est utilisée comme instrument politique pour déclarer au monde que le pays est revenu à la normale. "Je ne pense pas, je ne suis pas d’accord," répond Alzayani. "La course n’est pas organisée pour les autorités. Nous avons déjà organisés sept courses et la grande majorité des personnes qui sont venues ne sont pas des proches des autorités ou de la famille royale mais bien des fans de F1 et de sport automobile en général. Nous sommes le berceau de la F1 au Moyen Orient, beaucoup viennent de pays voisins et ce ne serait pas juste de les priver encore une fois de cet évènement."

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