La Scuderia Ferrari peut afficher un sourire confiant

A l’aube d’une saison charnière pour elle, durant laquelle elle doit à tout prix éviter la crise qui lui tend les bras, la Scuderia Ferrari peut se montrer rassurée, sinon confiante, après les quatre premières journées d’essais disputées à Barcelone.

La SF-70H, monoplace radicale, a tourné sans flancher et a déjà montré des signes de performance intéressants ! Sébastian Vettel a offert un démarrage studieux à sa nouvelle monture avant que Kimi Räikkönen ne prenne les choses en main le mardi et signe le meilleur temps.

Le plus impressionnant concernant Ferrari se situe toutefois au niveau de sa fiabilité, quasi-exemplaire, hormis un léger problème en fin de journée qui a toutefois eu lieu dans la voie des stands.

Sébastian Vettel a fait parler la poudre mercredi et a suivi le rythme effréné de Valtteri Bottas en dessous des 1 minute 20 secondes, en étant équipé de gommes nettement moins performantes. Le Finlandais a effectué son temps en pneus ultra tendres tandis que Vettel a établi le sien en pneus tendres.

C’est d’ailleurs avec ces mêmes pneus tendres que Kimi Räikkönen a établi son meilleur temps personnel, en 1’20"872. Là encore, il est impressionnant de voir le rythme déjà affiché de la Ferrari.

Avec l’équivalent de 7 Grands Prix à eux deux, Vettel et Räikkönen ont déjà vérifié la fiabilité de la monoplace italienne, établi des bases solides de réglages et vont pouvoir s’attaquer, la semaine prochaine, à la performance pure.

Le petit bémol à mettre à ses résultats provient du besoin d’exister de la Scuderia, après une saison difficile, et elle avait déjà prouvé l’an dernier savoir faire ce genre de prouesses de communication puisqu’elle avait déjà dominé la feuille des temps en essais.

Le couvre feu médiatique imposé par Sergio Marchionne en début de semaine montre que Ferrari marche sur des œufs et que la saison à venir, si elle n’est pas une réussite, lui causera beaucoup de tort. On est cependant en droit de penser qu’elle ne se disputera pas sous de mauvais auspices.

Bilan de Barcelone I