La FIA veut mieux gérer les interruptions de course
Dans la limite de ses possibilités
Le Grand Prix du Canada s’est achevé il y a deux semaines plus de quatre heures après qu’ait été donné le départ. Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, aimerait mieux gérer ces interruptions de course... dans la limite du possible.
"Nous avons pris les bonnes décisions, elles n’étaient d’ailleurs pas dur à prendre. Mais lors des interruptions de course cette année, à Monaco et au Canada, nous avons appris deux choses. La première c’est de discuter avec les équipes pour savoir si on peut autoriser à travailler sur les voitures pendant le drapeau rouge et si on peut changer les pneus," commence Whiting.
"La deuxième, et je n’y aurai jamais pensé, c’est de penser à un temps maximum pour une course lorsqu’il y a une interruption. Il faudra aussi en discuter avec les équipes car pour le moment l’interruption s’ajoute aux 2 heures de course effective. C’est pourquoi on a eu un temps de course de 4 heures et 4 minutes. Malheureusement avec la pluie, on n’aurait pas pu faire beaucoup mieux au Canada," continue-t-il.
Le directeur de course de la FIA révèle que la règle de la voiture de sécurité pourrait encore évoluer afin de permettre aux voitures à un tour ou plus de se dédoubler et revenir derrière le peloton des leaders, comme ce fut le cas il y a quelques années ou comme ça l’est dans d’autres catégories du sport automobile.
"C’est en effet sur notre agenda. On a déjà essayé cette règle par le passé mais la procédure est un peu compliquée. Je pense qu’il y a moyen de faire plus simple mais nous n’avons pas trouvé d’accord avec les équipes pour le moment. Je suis tout à fait d’accord que lors des nouveaux départs les retardataires gênent les premiers et font augmenter les écarts."