La FIA se penche sur l’ensemble des procédures dans les stands
Chaque équipe va être étudiée pour la sécurité
L’accident ayant vu une roue mal fixée sur la monoplace de Mark Webber aller percuter un caméraman lors du Grand Prix d’Allemagne n’en finit pas de faire évoluer les choses. Les dangers inhérents à la voie des stands semblent plus que jamais sous étroite surveillance.
Sam Michael, directeur technique de McLaren, a révélé que la FIA avait intensifié ses observations au sujet des façons de faire de chaque équipe.
« La FIA est très active à ce propos. Ils ont demandé aux équipes dans la voie des stands comment leur système de lumières fonctionnait, comment les voitures sont relâchées et quelles sont les données » a confié Michael.
« Ils n’ont pas seulement demandé ces informations, mais ils sont venus vérifier notre équipement et étudier ce que nous avions en personne. Je pense qu’au final, ils concluront qu’il faut revenir à la base du problème qui est la fixation des roues ».
Alors qu’une idée d’imposer une longueur minimum pour les arrêts aux stands a été rejetée par toutes les équipes, Michael pense que la vraie solution est d’étudier des fixations de roues plus fiables, même si de tels concepts ne seraient pas prêts avant l’année prochaine.
« Il reste encore un an ou deux avant de concevoir et valider un système vraiment robuste, car ils sont encore en phase d’étude. Je pense également qu’on ne peut pas mettre de côté le facteur humain, il faut donc un système de capteurs pour savoir si la roue est en place et fixée ».
« Il faut combiner ces technologies avec l’humain qui les utilise afin de relâcher les voitures. S’il y a un souci de capteurs, il faut aussi pouvoir être en mesure de prévenir du problème et de retenir la voiture plutôt que de la laisser partir » conclut le directeur de McLaren.