Fernandes : L’association avec Caterham était naturelle
Et certainement pas une solution de repli
Tony Fernandes a confirmé avoir acquis, avec ses associés, le constructeur britannique Caterham, et s’est défendu de l’avoir fait afin de s’offrir une solution de repli s’il venait à perdre l’affaire l’opposant à Group Lotus.
« Naturellement, nous pensions que Group Lotus était un diamant brut par bien des aspect et que nous aurions pu faire beaucoup de choses avec une équipe de F1. Ceci ne s’est pas matérialisé mais il est amusant de voir que vous pouvez parfois vous retrouver dans une impasse et choisir une autre voie qui s’avère finalement bien meilleure », a-t-il déclaré à Autosport.
« Mais je ne voudrais pas revenir en arrière et faire les choses autrement avec Team Lotus et Lotus Racing. Ca nous a donné l’impulsion et je crois toujours que l’association de Team Lotus avec Caterham est naturelle », a-t-il ajouté.
« La chance a souri aux audacieux ici et, si je devais refaire les choses, je prendrais plutôt cette voie. Elle est plus simple, plus facile », a-t-il toutefois reconnu. « C’est une entreprise profitable, elle ne réclame pas énormément de capitaux et l’équipe de F1 apporte beaucoup de possibilités de la développer. »
Il a d’ailleurs confirmé que les négociations avaient commencé au mois de décembre, avant que le conflit avec Group Lotus n’éclate.
« Nous avons fait cette acquisition avant d’aller devant le tribunal », a-t-il indiqué. « Nous avons conclu l’accord en avril. »
Le conflit entre Team Lotus et Group Lotus a été porté devant la justice au début de l’année, mais le verdict est encore attendu. En attendant de connaître l’issue de cette affaire, Fernandes ne veut pas parler d’un éventuel changement de nom pour son équipe.
« Les actionnaires et moi voulons attendre de voir ce qui se passe avec l’affaire. Nous ferons ensuite des plans », a-t-il précisé.