Bahreïn espère faire un tabac en 2012
Pour rattraper le fiasco de cette année
Ayant finalement renoncé à organiser son Grand Prix en 2011, après de nombreux rebondissements, le royaume de Bahreïn concentre ses efforts sur 2012 et espère que son épreuve sera couronnée de succès.
Responsable du circuit, Shaikh Salman bin Isa Al Khalifa est même de l’avis qu’il y aura une forte demande des spectateurs pour la course prévue le 11 mars prochain.
« Nous pensons même à agrandir et construire plus de tribunes », a-t-il déclaré au Gulf Daily News.
Il n’a en revanche toujours pas digéré le mélodrame ayant abouti à l’annulation de l’épreuve en 2011, en faisant porter la responsabilité aux responsables de la F1 et aux médias internationaux… et non à la situation interne du royaume de Bahreïn, proche de la guerre civile au mois de mars et encore sous état d’urgence le 1er juin.
« Ca n’a rien à voir avec Bahreïn, il y avait une bagarre interne entre la FIA et Bernie Ecclestone, et les médias internationaux ont évidemment joué un rôle », a-t-il indiqué. « Bahreïn a estimé qu’il valait mieux attendre l’année prochaine et je suis d’accord avec ça et impatient d’accueillir tout le monde l’année prochaine. »
Initialement approuvée par le Conseil Mondial de la FIA, la ré-introduction du Grand Prix de Bahreïn au calendrier 2011 a été contestée par la FOTA pour des raisons de calendrier, de logistique et d’assurances.