Alonso a apprécié les 20 premiers tours...

Mais le reste a été moins agréable

Par D. Thys

23 mai 2011 - 09:43
Alonso a apprécié les 20 premiers (...)

Hier, Fernando Alonso a probablement pris l’un des meilleurs départs de sa carrière et il en est presque désolé, car cela a donné de l’espoir à son public alors que sa voiture n’avait pas la compétitivité nécessaire pour se battre pour la victoire ou même pour le podium.

"Nous n’étions pas assez rapides, c’était notre problème principal," affirme Fernando Alonso. "Samedi, nous aurions pu nous qualifier en 8e ou 9e position, mais j’ai ’malheureusement’ fait le 4e temps. Lorsque vous prenez le départ de la 8e place, vous pouvez espérer terminer en 5e position et c’est donc un bon résultat pour nous."

"Nous nous sommes qualifiés beaucoup mieux que nous l’espérions après un très bon tour et en course nous avons été beaucoup mieux classés que ce à quoi nous nous attendions grâce à un très bon départ. Le résultat final semble donc un peu triste, mais c’est comme ça. Après un très bon départ, je menais la course, mais je n’avais pas le rythme nécessaire pour être là. Après ça, j’ai progressivement perdu du terrain," poursuit-il.

Vers la mi-course, Alonso a été contraint de chausser des pneus durs et sa Ferrari ne les aime pas du tout. "Nous n’avons pas été compétitifs avec les pneus durs de tout le week-end. Après avoir fait les deux premiers relais en pneus tendres, nous avons dû chausser les pneus durs pour boucler presque la moitié de la course. Nous n’étions pas assez rapides avec les pneus tendres et trop lents avec les pneus durs," poursuit le pilote espagnol.

Alonso a toutefois bouclé une vingtaine de tours en tête de la course et lorsqu’on roule devant son public, cela ne se refuse pas. "C’était génial. Ce fut une grande expérience de mener une course pour la première fois cette saison devant mon public. J’ai apprécié les 20 premiers tours de cette course, même si j’étais soumis à une forte pression de la part de mes poursuivants. Il fallait que je pense à ma stratégie, à mon KERS, il fallait tout bien faire pour défendre ma position, mais j’ai réellement apprécié ces premiers tours."

"Lorsque j’ai commencé à penser à mon changement de pneus, je me suis dit que si je restais en piste un tour de plus qu’eux ou même un tour de moins, ils passeraient tous devant moi. Je ne pouvais rien faire pour contrer ça. La seule possibilité que j’avais c’était de m’arrêter en même temps, mais il y avait trois ou quatre voitures derrière moi et je ne pouvais pas calquer ma stratégie sur chacune d’elles. Je n’avais donc aucune possibilité de gagner cette course," ajoute Alonso.

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