Le retour du GP de France toujours dans les tuyaux

Ca bouge...

Par Franck Drui

13 avril 2014 - 18:02
Le retour du GP de France toujours (...)

Bernie Ecclestone s’est exprimé au début du mois dernier sur les futurs calendriers des Grands Prix de F1 à attendre dans le futur. Le grand argentier avait de mauvaises nouvelles pour l’Inde et la Corée mais en avait de bonnes pour la France.

"Nous avons un contrat sur la table avec la France, pour un retour à Magny-Cours. Pour que les termes du contrat soient validées, les organisateurs ont besoin de trouver de l’argent et nous aurons aussi besoin d’une garantie que ce ne sera pas un retour pour une seule année," déclarait le Britannique début mars.

Interrogé par le quotidien Le Berry, le directeur du circuit, Serge Saulnier pense que le moment est opportun pour un accord.

"Le seul chiffre en suspens est en effet le montant de la redevance que nous devrions verser à la FOM. Nous négocions depuis deux ans et demi maintenant. Aujourd’hui, on commence à être à un niveau raisonnable, entre 15 et 20 millions d’euros, dans cette fourchette."

Saulnier révèle que Magny-Cours pourrait avoir une course dès cette année.

"C’est vrai qu’il nous a fait un appel du pied pour 2014 car il est inquiet de la tenue d’un ou deux Grands Prix. Mais, la situation, c’est que le circuit est en plein travaux et qu’il est totalement exclu d’organiser un GP cette année. Les travaux seront achevés début 2015. Si nous organisons un GP, nous voulons le faire dans les meilleures conditions."

Ça bouge au niveau de l’Etat...

"La tournée des ministères faite par le Conseil général en février a fait bouger les choses," affirme Saulnier. "Nous avons sensibilisé les ministères concernés. Pas que celui des Sports, également ceux de l’Industrie, de l’Économie ou du Développement territorial. Le Grand Prix peut permettre d’accélérer des prochains projets structurants comme la ligne de TGV ou la mise en quatre voies de la RCEA qui rapprocherait la clientèle de Suisse, de Rhône-Alpes et de Franche-Comté, déjà importante pour nous. L’État peut aussi nous aider à trouver des partenaires privés."

"La partie promotion serait prise en charge par le GIP, pendant que la Société d’économie mixte qui gère le circuit serait l’organisateur. Aujourd’hui, des montants ont été votés par les collectivités pour le GIP mais il faut encore des garanties pour parer toutes éventualités entre les fourchettes basses et hautes de fréquentation. Cela passera soit par un partenaire important soit par une garantie de l’État," conclut le Français.

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