Limites de piste : les pilotes de F1 ne sont pas assez pris au sérieux

Valtteri Bottas attend des solutions pour mettre fin au problème des limites de piste en Formule 1. Le pilote Alfa Romeo F1 est convaincu que la FIA doit faire des modifications sur les circuits, et il admet que lui et ses homologues ont été déçus de ne pas voir de changements à Austin.

"Je pense que c’est un travail difficile pour la FIA de surveiller chaque pilote dans chaque virage et à chaque tour, je pense que c’est presque impossible, mais parfois vous pouvez vous en sortir" a déclaré Bottas.

"C’est délicat et cela dépend du circuit, comme Austin qui incite presque tout le monde à aller à la limite, comme le Qatar, parce qu’il y a un gain à trouver si vous avez plus de vitesse."

"Donc nous voulons juste continuer à améliorer ces choses, au lieu de simplement supprimer les temps. Nous avons eu des problèmes à cet endroit l’année dernière, il faut donc changer cela, que ce soit avec des graviers ou d’autres types de bordures pour nous empêcher de passer."

Le Finlandais espère "des changements" en 2024

Interrogé sur le fait que la FIA ne prenne pas assez au sérieux les remarques des pilotes, Bottas pense que c’est le cas, et déplore que les propositions de changements ne soient pas écoutées.

"Oui, je dirais que oui. Il est certain que tout le monde a fait part de ses commentaires l’année dernière, donc tout le monde s’attendait à ce que des changements soient apportés et ils ne l’ont pas été, alors j’espère que ce sera pour l’année prochaine."

Contrairement à d’autres pilotes, Bottas pense toutefois que les sanctions sont assez dissuasives, même s’il est plus intéressant parfois de prendre 10s de pénalité : "Cela peut valoir le coup, si vous êtes coincé 10 tours derrière une voiture plus lente et que vous perdez 10 secondes, vous prenez 5 secondes. Mais c’est une situation rare."

Bottas rappelle que sur certains circuits, une solution a été trouvée en 2023 et a fait ses preuves : "Cela dépend de la situation, s’il est clair que vous avez doublé parce que vous avez dépassé les limites de la piste, alors vous devriez être obligé de rendre la position."

"C’est un peu un problème mais, encore une fois, s’il y avait du gravier, il n’y aurait pas de problème ! Par exemple, les changements apportés en Autriche étaient bons. Ils ont ajouté du gravier à certains endroits. Et ce qu’ils ont fait à Parabolica, à Monza, il y avait aussi cette bande de gravier, c’était mieux."

Il a confiance en les commissaires pour rapidement sortir de cette situation : "Je pense qu’ils commencent à comprendre, car c’est aussi beaucoup de travail pour eux, ils ne peuvent pas repérer toutes les erreurs, toutes les situations. J’imagine que l’année prochaine, ils trouveront des solutions. Je pense qu’ils prennent cela au sérieux."