Dernière ligne et bonnet d’âne pour Alfa Romeo

Williams n’était pas l’équipe la plus lente ce samedi en qualifications en Hongrie : c’était Alfa Romeo. Les monoplaces suisso-italienne ont grandement déçu, et partiront toutes les deux en dernière ligne.

Un champion du monde en 20e place à la régulière : c’est ce qui est arrivé à Kimi Räikkönen, à un dixième de son coéquipier et à une demi-seconde de la Q2.

« Nous sommes encore loin d’être là où nous devons être. Nous devons analyser ce qui a mal tourné et trouver comment revenir à partir de là. Nous avons beaucoup de travail à faire dans tous les domaines, nous devons retrouver notre vitesse. Demain est un autre jour, même si ce ne sera pas un dimanche facile, alors voyons ce que nous pouvons faire. »

La situation est à peine plus satisfaisante pour Antonio Giovinazzi, qui compte sur son rythme de course pour rebondir, comme lors du premier Grand Prix en Autriche.

« Ce fut une journée très difficile avec un résultat décevant. Nous avons beaucoup de travail à faire pour sauver quelque chose de ce week-end, mais nous devrons voir comment la course se déroulera demain. Les conditions sont encore incertaines, mais en tout cas nous devons comprendre ce qui s’est passé aujourd’hui. Partir de l’arrière n’est pas idéal, surtout sur une piste où les dépassements ne sont pas faciles, mais nous pouvons espérer avoir un meilleur rythme dans la course, comme nous l’avons fait en Autriche. »

Frédéric Vasseur, le directeur d’écurie, reconnaît une franche déception pour les siens et lancera une enquête approfondie.

« La performance d’aujourd’hui est loin d’être celle que nous attendions et nous devrons trouver les raisons expliquant ce résultat. Nous avions fait des progrès lors des deux courses en Autriche, mais il nous reste encore beaucoup de travail à faire pour atteindre le niveau auquel nous devons être. La course de demain sera difficile : nous espérons avoir un meilleur rythme, mais en partant de la dernière ligne, Kimi et Antonio auront du pain sur la planche. Mais nous nous donnerons quand même à 100 % et nous verrons où cela nous mènera. »