Pirelli : Sotchi est le circuit ’le plus doux’ pour les pneumatiques

"Nous devrions donc observer de longs relais"

Par Franck Drui

26 avril 2016 - 18:20
Pirelli : Sotchi est le circuit (…)

Les gommes medium, tendres et extra-tendres sont nominées ce week-end pour la quatrième fois consécutive. Le Grand Prix de Russie, à Sotchi, dont on célèbre cette année la troisième édition, offre aux concurrents un tracé varié et technique, ainsi qu’une surface lisse qui n’engendre traditionnellement qu’une faible usure et dégradation des pneumatiques.

LE CIRCUIT DU POINT DE VUE DES PNEUMATIQUES :

 Même si la piste célèbre aujourd’hui son troisième anniversaire, l’asphalte continue d’évoluer et pourrait se révéler encore différent des précédentes éditions.
 L’usure et la dégradation étant très contenues, le nombre de pit-stops doit par conséquent être réduit.
 Les conditions météo étant douces en cette période, la dégradation thermique ne pose pas de difficulté particulière.
 Le virage le plus complexe, la n°3, se présente sous la forme d’un long gauche constitué de plusieurs points de cordes, similaire au n°8 du tracé d’Istanbul.
 Environ 1,7 kilomètre des 5,848 du tracé est habituellement ouvert à la circulation.
 Le circuit n’étant pas utilisé de manière intensive le reste de l’année, l’évolution de la piste promet d’être élevée.

LES TROIS MÉLANGES NOMINÉS

 Blanc medium : Gomme la plus polyvalente de la gamme, fenêtre de fonctionnement réduite.
 Jaune tendre : Marge de fonctionnement élevée, accent mis sur la performance
 Rouge extra-tendre : Fenêtre d’utilisation réduite, pneumatique performant mais à la durée de vie limitée

IL Y A UN AN :

 Vainqueur : Lewis Hamilton (1 pit-stop : départ en « supersoft », avant de basculer sur les « soft » au 32e tour)
 Meilleure stratégie alternative : Perez, 5e (1 unique arrêt aux stands également, mais il profita du Safety Car pour remplacer ses gommes extra-tendres par des tendres au 12e tour, et dut ainsi en parcourir 41 pour rejoindre l’arrivée).
 Pratiquement tous les pilotes n’ont respecté qu’un arrêt aux stands. Sauf deux, passés à deux reprises par la pit-lane.

Paul Hembery, directeur de Pirelli Motorsport :

« Seulement six mois après la dernière édition, nous voilà de retour en Russie. Les conditions printanières promettent d’être très différentes de celles rencontrées à l’automne dernier. De tous les circuits visités durant la saison, Sotchi est par ailleurs le plus doux, pour les pneumatiques, en matière d’usure et de dégradation. Nous devrions donc observer de longs relais, même avec les extra-tendres, comme le démontra Lewis Hamilton l’an passé. Néanmoins, avec l’augmentation des performances de la nouvelle génération de monoplaces de F1, constatée lors de chaque Grand prix en 2016, les essais libres seront déterminants pour analyser le comportement des pneumatiques arrière. »

QUOI DE NEUF ?

 En choisissant leurs pneumatiques pour Sotchi, Mercedes, Ferrari et Red Bull ont révélé avoir adopté des approches très différentes.
 La Commission F1 a accepté la proposition de Pirelli de bénéficier de plus de journées d’essais pour préparer 2017.
 Nous pourrions assister au dernier GP de Russie organisé à la lumière du jour. Une course nocturne est en effet en projet pour 2017.
 Compétitivité des Red Bull : l’équipe promet de « bousculer la hiérarchie » devant !

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