Magnussen va devoir réapprendre ses points de freinage à Budapest

A cause du nouveau réglement

Par Alexandre C.

25 juillet 2017 - 17:37
Magnussen va devoir réapprendre (...)

Haas a marqué d’ores et déjà autant de points que durant toute la saison dernière. Kevin Magnussen, dont le baquet a été confirmé pour l’an prochain, concède toutefois que la jeune équipe américaine a encore « beaucoup à apprendre et beaucoup de choses à améliorer ».

« Mais nous le faisons, c’est simplement un processus à suivre, et nous le faisons bien » poursuit-il.

Après Silverstone, circuit ultra-rapide, le paddock s’apprête à redécouvrir les tortueux virages de Budapest. N’est-ce pas gênant de passer d’un extrême à l’autre pour Kevin Magnussen ?

« Non, je pense que c’est assez évident. Vous n’avez qu’à sortir en piste, pousser et trouver vos limites. Ensuite vous commencez à travailler sur les réglages. Il n’y a aucun réglage que l’on peut transposer directement de Silverstone. »

« Comme sur tous les autres circuits, ce sera plus rapide cette année avec les nouvelles monoplaces. Sur un circuit lent comme en Hongrie, la différence avec l’an dernier sera plus faible que sur des circuits plus rapides comme Silverstone, où la différence était très importante. »

« Même en Hongrie, vos points de freinage vont changer. Certains virages se prendront à fond, et ce n’était pas le cas l’an dernier. C’est une manière différente de piloter. »

De nombreux virages signifient de nombreux freinages. Or, c’est là que le bât blesse avec récurrence chez Haas. Kevin Magnussen a essayé les nouveaux freins Carbone Industrie en essais libres à Silverstone, mais est ensuite retourné aux Brembo pour le reste du week-end (Romain Grosjean était resté avec les Carbone Industrie). Qu’en sera-t-il alors en Hongrie ?

« Ce que nous recherchons, c’est simplement une performance constante, quelque chose sur laquelle vous pouvez vous appuyer pour trouver de la confiance et avoir un bon rythme. Nous y travaillons encore. »

Le Grand Prix cette année sera encore plus physique, d’autant plus qu’il se dispute habituellement sous une forte chaleur. Kevin Magnussen ne s’attend donc pas à une partie de plaisir.

« C’est un circuit assez âpre. Il n’y a pas beaucoup de lignes droites, donc vous devez constamment être au travail, parce qu’il y a toujours un virage. C’est un peu comme un circuit de karting. C’est un circuit difficile parce que vous n’avez jamais de pause, et en plus il fait chaud. Ce sera assez difficile de doubler. Ce sera probablement un peu comme à Monaco. Les Pirelli seront la clé. Faire fonctionner les pneus, c’est la chose la plus importante pour la performance de la voiture, c’est important de trouver la bonne fenêtre. »

« J’espère que mon entraînement physique [durant l’hiver] se verra. C’est pour cela que j’ai travaillé si dur à la salle de sport, pour être prêt pour ce genre de courses. »

Kevin Magnussen se rappelle avoir couru à Budapest en World Series by Renault et y avoir connu « quelques bonnes courses ». Mais ce qu’il préfère le plus sur ce circuit, où un tour est toujours « cahoteux et tortueux », ce sont les virages 4 (« un virage assez cool puisqu’il est à haute vitesse ») et 11, avant la ligne droite.

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