Barrichello : Mon prochain challenge pourrait être Le Mans

Les anciens pilotes de Formule 1 sont présents en masse à la 51ème édition des 24 Heures de Daytona qui se déroule en ce moment. Rubens Barrichello fait partie des rookies après une saison passée en IndyCar Series chez KV Racing Technology, et avant de rouler en Stock Car dans son pays. Trouver le Brésilien dans le paddock n’est pas chose facile, et il a fallu la jouer fine pour l’alpaguer.

Après la mi-course, la Porsche 911 GT3 Cup/Dener Motorsports qu’il partage avec ses compatriotes Tony Kanaan, Ricardo Mauricio, Felipe Giaffonne et Nono Figueiredo est à la 17ème place de la catégorie GT.

Avec 325 GP de Formule 1 au compteur, Rubens Barrichello découvre une nouvelle discipline dans un environnement très national : « Je suis ravi de faire partie d’une équipe 100% brésilienne. C’est la première fois qu’une telle chose a pu être mise en place. Pour être franc, personne ne savait réellement comment cela allait se passer. Nous savons qu’il nous en manque encore au niveau de la rapidité des ravitaillements. Lors de mon relais, j’ai connu un problème moteur avant que l’auto ne soit retardée par un souci d’accélérateur. Nous avons profité d’une neutralisation pour régler le problème. Pour moi, le rythme vient petit à petit, » nous a-t-il confié.

« Je ne boude pas mon plaisir que de rouler ici à Daytona. On m’avait invité à le faire à plusieurs reprises lorsque j’étais en Formule 1, mais il aura fallu attendre 2013 que je puisse y participer. C’est une bonne opportunité pour moi que de piloter cette Porsche. Cela me met en condition pour la saison de Stock Car au Brésil. Pourquoi pas poursuivre au volant d’un Daytona Prototype à l’avenir. »

La page monoplace est fermée pour le moment : « J’ai cherché les différentes opportunités pour poursuivre en IndyCar, mais cela n’a pas pu se faire. »

L’Endurance pourrait aussi faire partie du programme à moyen terme : « J’espère bien prendre part à d’autres courses d’Endurance, mais j’ai un planning qui est déjà bien serré. Les 24 Heures du Mans pourraient être mon prochain challenge. Rouler au Brésil me permet de rester proche de ma famille. »

L’Endurance n’est pas encore rentré complètement dans les gênes de Rubens Barrichello puisqu’il nous lance avant de prendre congé : « Mais vous allez suivre la course toute la nuit sans dormir ? »

Oui Rubens car c’est ça l’Endurance...

Propos recueillis par Laurent Mercier