Verstappen n’a pas cherché à s’inspirer de l’expérimenté Pérez

Max Verstappen a eu plusieurs coéquipiers durant sa carrière : Carlos Sainz chez Toro Rosso, Daniel Ricciardo, Pierre Gasly, Alexander Albon… et maintenant Sergio Pérez.

Un nouvel équilibre semble désormais s’installer avec Sergio Pérez. Un tel pilote n’avait d’ailleurs pas causé de pareilles difficultés à Max Verstappen depuis Daniel Ricciardo à Milton Keynes.

En quoi Sergio Pérez est-il comparable aux anciens coéquipiers de Max Verstappen ? Ou en quoi est-il différent ? Le Néerlandais s’est exprimé sur ce sujet à l’occasion du Grand Prix maison, au Red Bull Ring ce week-end.

« Pourquoi le demander ? Chaque pilote est différent, bien sûr, mais ce qui est important pour l’équipe, c’est que les deux voitures marquent des points solides et c’est ce que nous faisons en ce moment. Donc c’était une décision assez simple de donner un autre contrat à Checo. »

Max Verstappen a-t-il été surpris par le niveau affiché par Sergio Pérez dès son arrivée chez Red Bull ?

« J’ai toujours su qu’il était très rapide, donc il n’y avait rien de vraiment choquant ou surprenant pour moi. Je savais ce qu’il pouvait faire. »

Puisque Sergio Pérez est plus expérimenté que Max Verstappen, et bien plus qu’Alexander Albon et Pierre Gasly à leur passage chez Red Bull évidemment, Max Verstappen a-t-il "osé" demander des conseils à son coéquipier cette année ?

« Je travaille toujours à ma façon depuis ma deuxième année chez Red Bull, j’ai compris, bien sûr, de mieux en mieux la façon dont l’équipe travaillait. Et aussi j’ai compris comment moi-même je travaillais, vous savez, en acquérant beaucoup plus d’expérience, c’est ce qui a été le cas ces dernières années. Je me fie à mon propre sentiment et à mon expérience et, bien sûr, à mes ingénieurs. »

Cela veut-il dire aussi que Sergio Pérez doive s’adapter à Red Bull, plutôt que l’inverse, sous pression peut-être de Max Verstappen ?

« Non, je travaille juste sur les réglages de ma voiture. Je me regarde d’abord moi-même, c’est pourquoi je passe mon temps sur le simulateur tout d’abord, et puis j’essaie aussi le week-end de travailler avec mes ingénieurs pour trouver un bon équilibre dans la voiture. »

Pour conclure, l’entente est-elle bonne entre les deux hommes ?

« Oui, c’est très agréable de travailler avec lui, nous passons de bons moments sur la piste et hors de la piste, et c’est aussi très important pour une équipe qu’il n’y ait pas de moments houleux. Bien sûr, vous savez, nous essayons tous de gagner la course, mais à la fin, nous essayons aussi de gagner en tant qu’équipe et de travailler ensemble, et nous l’avons très bien fait. C’est pourquoi il reste aussi. »