Pérez : Trois dixièmes entre les pilotes, trois secondes entre les équipes

Sergio Pérez regrette que le niveau des pilotes soit souvent mésestimé lorsqu’ils roulent dans le peloton. Pour lui, un pilote est considéré comme médiocre du moment où il ne peut pas gagner, et c’est une grosse erreur.

"C’est difficile en sachant que l’on ne vient ici que pour viser les points" avoue le Mexicain. "Vous dites aux gens pour quoi vous vous battez et ils vous traitent de loser. Mais ces gens n’ont aucune idée de la F1. C’est une discipline d’équipes, pas de pilotes."

Selon lui, les pilotes sont tous à un très haut niveau : "Mais je viens à chaque course en sachant que le niveau des pilotes dans le peloton est à son meilleur. Il y a des pilotes fantastiques dans le peloton qui sont très proches."

"Lorsque vous pouvez faire la différence et rentrer à la maison en sachant que vous avez été à 100 %, peu importe votre place à l’arrivée, vous permet de vous détendre. C’est ma motivation principale, donner 100% et prendre tout ce que je peux."

Il pense toutefois qu’il faudra imposer des restrictions afin de donner plus de chances aux petites équipes. Il est conscient qu’une trop grande standardisation ne colle pas à l’esprit de la F1, mais explique en revanche qu’il faut redonner leurs chances aux petites équipes.

"La Formule 1 est le pinacle du sport auto, donc nous devons garder des standards élevés, mais actuellement, il n’y a aucune chance de battre les grosses équipes car elles ont trois fois plus de budget. C’est dommage pour le sport et ses pilotes. On a des pilotes fantastiques qui n’ont jamais signé un podium, c’est de la folie."

"Je dis toujours que la différence entre le meilleur et le moins bon pilote est de seulement trois dixièmes. La différence entre la meilleure et la pire voiture est de trois secondes. Il y a quelque chose qui ne va pas. J’espère que les dirigeants de la F1 sont conscients de cela et veulent améliorer la compétition."