Mercedes F1 a hâte de voir ce que va donner le 1er GP à Bahreïn

Dire que Mercedes F1 a connu un hiver compliqué est peu dire selon Toto Wolff, le directeur de l’équipe.

L’Autrichien a rappelé à quel point Mercedes a dû s’adapter pour s’adapter aux restrictions de budget et cela n’a pas été facile.

Et pour ajouter à ses soucis, la Mercedes W12 semble être une petite diva toxique à piloter pour l’instant, selon ses propres mots.

Alors comment s’en sortiront Lewis Hamilton et Valtteri Bottas au premier Grand Prix à Bahreïn ce week-end ? Il a lui aussi hâte de le savoir...

"Nous avons l’impression que nous avons passé pas mal de temps à Bahreïn récemment, et avec des résultats mitigés. Dans l’ensemble, ce furent trois jours de tests délicats pour nous. La W12 n’était pas aussi stable, prévisible ou adhérente que certaines des monoplaces de nos rivaux," reconnait une nouvelle fois Toto Wolff aujourd’hui.

"Red Bull avait l’air solide sur les longs et les courts relais, mais comme toujours avec les tests, il est difficile d’être certain de la vraie performance."

"La seule chose dont nous sommes sûrs, c’est que nous devons prouver notre capacité à réagir. À partir du moment où le troisième jour de tests s’est terminé, nous avons baissé la tête et avons commencé à comprendre comment nous pourrions revenir à Bahreïn dans une meilleure forme en quelques jours seulement."

Wolff rappelle que la W12 n’est pas qu’une simple W11 adaptée à 2021.

"Bien que ces deux voitures partagent certaines pièces, il y a également eu des changements de règles importants à interpréter et à surmonter. Nous avons également dû changer notre façon de travailler en réponse au plafonnement des budgets. Mais comme nous l’avons constaté auparavant, c’est des moments difficiles que nous apprenons le plus."

"Les plus grandes forces de cette équipe sont nos gens et nos valeurs, et après un test difficile, je sais que nous pouvons nous battre plus fort. J’ai hâte d’entamer cette nouvelle saison passionnante, de voir les progrès que nous pouvons faire et comment nous nous en sortons à Bahreïn."