Pérez reconnaît qu’il a vécu des débuts difficiles avec Red Bull

Sergio Pérez a admis ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix d’Autriche qu’il avait connu des débuts difficiles chez Red Bull. L’importance des changements vécus l’a mis en difficulté sur certains points, à commencer par sa faculté à se mettre dans le rythme et découvrir sa nouvelle monoplace.

"J’ai trouvé ça plus compliqué que prévu, ce changement d’équipe" a reconnu Pérez. "Le fait est que je suis arrivé dans une équipe très différente avec une monoplace unique et un moteur différent, donc c’était un grand changement et ça m’a pris plus longtemps que prévu de me mettre au niveau."

Pérez a gagné sa sixième course avec Red Bull et fait un podium en France, mais admet qu’il veut "faire encore mieux", se réjouissant que la saison soit "encore longue". Il reconnaît aussi être impressionné par Max Verstappen, qui possède 60 points d’avance sur lui, mais constate des progrès de son côté.

"Nous savons tous dans ce sport à quel point Max est bon. Il délivre des résultats à un très haut niveau chaque week-end, dès les Libres 1. De mon côté, je suis plus concentré sur le fait d’essayer d’être pleinement à l’aise avec les choses, d’être à la hauteur en conduisant simplement la voiture."

"Mais j’y arrive. Je pense que chaque week-end, nous voyons une bonne amélioration et je ne vois aucune raison pour laquelle je ne pourrais pas faire mieux dans les cinq prochaines courses, par exemple, pour faire un autre pas en avant. Je suis donc content de ma progression jusqu’à présent et de mon niveau auquel je suis. Mais évidemment ce n’est pas suffisant et je veux plus que cela."

Perez est en effet loin d’être un débutant. Comme il l’a rappelé cette semaine, après avoir fait ses débuts en Formule 1 avec Sauber en 2011, Perez prendra le départ de sa 200e course en F1 ce week-end.

"Vous avez tendance à oublier depuis combien de temps vous êtes ici et combien de courses, combien de moments, combien de temps de votre vie vous donnez au sport. C’est une si grande partie de ma vie. Je me souviens quand j’ai passé les 100 et c’était comme un gros, gros nombre. Cela défile si vite."

"C’est incroyable de regarder en arrière et de réaliser le nombre de courses que j’ai faites. Mais le meilleur, c’est que je suis encore jeune, j’apprécie toujours un Grand Prix autant que mon premier. Je suis pleinement motivé et je ne dirais pas que je veux en faire 200 de plus, mais je veux vraiment continuer et, espérons-le, en avoir au moins 100 de plus à mon compteur."