Mercedes a craint l’abandon immédiat pour ses deux F1

Toto Wolff s’attendait au pire

Par Franck Drui

5 juillet 2020 - 18:51

Mercedes craignait vraiment que Lewis Hamilton et Valtteri Bottas n’abandonnent tous les deux lors du Grand Prix d’Autriche en raison de problèmes techniques.

Le directeur de l’équipe, Toto Wolff, a révélé ce soir que "la situation était assez grave dès le départ."

"Nous avons vu que cela commençait par des problèmes avec la voiture de Valtteri. Mais c’était quelque chose qui peut provoquer un abandon avec une coupure immédiate de la voiture. Et puis ça a commencé sur la voiture de Lewis."

"Nous ne savions pas vraiment ce que c’était pendant la course. Nous savons que cela était en quelque sorte lié aux vibrations et à l’agitation de la voiture. Et c’est pourquoi nous leur avons conseillé très tôt de ne pas aller sur les vibreurs."

"À un certain moment, il semblait que nous ne terminerions pas la course avec les deux voitures. Je m’attendais au pire, vraiment. Nous avons vraiment fait en sorte de pouvoir passer l’arrivée et ce fut le cas."

Wolff s’attend à ce que la division fiabilité de l’équipe "course" soit en mesure de résoudre le problème avant la 2e course à venir la semaine prochaine.

"D’après ce que je comprends, il existe des solutions qui nous permettent au moins d’améliorer la situation. L’Autriche met certainement l’accent sur ces pièces de la voiture. Donc, si nous trouvons un moyen de protéger la voiture le week-end prochain, tout ira bien. Je pense que nous avons des idées."

"Les problèmes de fiabilité ici viennent des bordure. C’est une excellente piste. Mais si vous prenez les vibreurs trop larges, ce qui est dans les règles, vous endommagez votre suspension. Il s’agit donc d’une évaluation permanente du pilote, à quelle vitesse vous devez aller, et à quel il faut rouler sur les bordures."

"Et évidemment, par nature, ils veulent aller aussi vite que possible et si vous faites cela, vous risquez des dommages de suspension ou d’autres vibrations qui peuvent tout casser."