Lawson a apprécié grandir dans la forte pression mise par Red Bull
Il a même aimé les fameux coups de fil du Dr Marko !

Liam Lawson devient le coéquipier de Max Verstappen cette saison après avoir disputé 11 Grands Prix en F1 seulement.
C’est évidemment une très grande pression mise sur le jeune pilote, chargé de faire oublier Sergio Perez.
En évoquant la manière dont il est arrivé à cette étape de sa carrière, il s’est montré extrêmement reconnaissant envers le Dr Helmut Marko, qui l’a aidé pendant plusieurs années.
Le moment clé dans la carrière de Lawson a été lorsqu’il a eu la chance de rejoindre le Red Bull Junior Team. Après avoir participé au championnat allemand de F4, où il a terminé deuxième, il a dû retourner en Nouvelle-Zélande, car il n’avait pas reçu d’offre à l’époque. Comme il n’a pas de famille aisée, l’offre de Red Bull a changé sa carrière.
"Tout d’abord, ma relation avec Red Bull a commencé avant ! Je dois vous raconter une anecdote. Le premier jeu de Formule 1 auquel j’ai joué était F1 2010. J’avais huit ans. Cette année-là, Sebastian Vettel a remporté son premier championnat. J’ai toujours joué avec la voiture de Mark Webber dans le jeu, pour pouvoir affronter Vettel, je pilotais toujours la Red Bull."
"Après la F4, je suis revenu en Nouvelle-Zélande et j’ai fait la Toyota Racing Series (TRS). Nous n’avions pas d’argent, pas de projets pour 2019, je ne pouvais pas me permettre de faire de la F3. Je savais que c’était ma dernière chance. Le premier week-end après la course, j’ai reçu un contrat de Red Bull envoyé par Helmut."
"Quand je suis devenu junior Red Bull, en arrivant ici à Milton Keynes, à l’époque, je me sentais déjà comme un pilote de F1. C’est comme être au centre de contrôle de mission de la NASA."
Ce qui a beaucoup aidé Lawson à s’améliorer, ce sont les fameux appels téléphoniques du conseiller de Red Bull, très tôt le lundi matin après un week-end de course. Redoutés par certains, ces appels ont au contraire stimulé Lawson.
"La meilleure chose pour moi a probablement été les cinq dernières années en tant que junior Red Bull, les appels téléphoniques d’Helmut à 7 heures du matin, qui mettaient la pression. La menace de perdre sa carrière à 16 ans, si l’on n’est pas performant lors de la prochaine course, cela m’a vraiment aidé à me préparer pour la Formule 1, car, je l’admets affronter Max chez Red Bull, c’est beaucoup de pression."

Red Bull
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