Ferrari a revu ‘presque tous les composants’ de son nouveau V6

La saison 2022 sera décisive pour toute unité de puissance en F1. En effet il faudra impérativement que les motoristes aient bien su négocier le passage au biocarburant E10 (comptant pour 10 % du total des carburants utilisés) ; car les moteurs seront gelés jusque fin 2025 après le début d’année.

Dans le même temps il a fallu s’adapter aux contraintes du nouveau règlement aérodynamique de 2022, qui bouleverse en partie l’intégration moteur. Bref, il y a eu beaucoup de défis différents dans une saison qui n’a rien de la stabilité réglementaire y compris pour les V6.

Ferrari aura-t-elle ainsi un des meilleurs moteurs de la saison, alors que le bloc de l’an dernier restait encore inférieur à celui de Mercedes et de Honda ?

Enrico Gualtieri, directeur du département unité de puissance à Maranello, a donc eu du pain sur la planche… il raconte comment il a abordé ce défi de l’unité de puissance de la F1-75, présentée aujourd’hui.

« La saison qui est sur le point de commencer représente pour nous le point d’arrivée d’un voyage important, étant donné l’objectif ambitieux que nous nous sommes fixé en tant que groupe pour développer notre produit à son meilleur : l’unité de puissance. Ce fut un défi intense et passionnant. »

A quel point cette unité de puissance est-elle nouvelle ? Sur presque tous les plans assure Gualtieri !

« Tous les composants ont été revus : certains ont été encore optimisés, d’autres ont été résolument innovants. Nous avons commencé par rechercher la plus grande efficacité possible dans le processus de transformation de l’énergie, du combustible chimique à l’énergie mécanique, jusqu’au vilebrequin. »

« Nous l’avons fait avec passion, détermination et esprit d’équipe, conscients de la responsabilité d’honorer de la meilleure façon possible non seulement notre objectif de groupe mais aussi l’esprit de toute l’équipe, qui célèbre le 75e anniversaire de notre entreprise sur la piste. »