Wolff suspend son jugement sur les projets de Liberty

Liberty Media a dévoilé les grandes lignes de ses projets de réforme pour la F1 – alors que l’on attendait peut-être des détails plus précis.

Néanmoins, certains points, comme une redistribution de revenus plus équitable ou l’introduction de budgets capés, risquent de déplaire à Ferrari et Mercedes.

En attendant de déclencher d’éventuelles hostilités, Toto Wolff est resté évasif devant la presse à Bahreïn. Le patron de Mercedes semble encore dans l’expectative. Mais il respecte aussi un accord trouvé avec Liberty - les différends seront traités à huis clos et non devant la presse.

« Il y a beaucoup d’idées et de propositions qui auraient dû être mises en œuvre il y a longtemps, car elles sont nécessaires ou bonnes. Et ensuite il y en a qui sont très difficiles à mettre en œuvre et nous avons donc besoin de détails supplémentaires pour vraiment les comprendre. »

« Nous sommes en 2018. Et certaines idées et certains concepts pour 2021 ont besoin d’être peaufinés, pour bien en comprendre les détails. Quand ce sera fait, ce sera le moment pour les équipes de décider si elles aiment ces projets, et si elles veulent y participer ou non. »

Alors que Claire Williams imagine que les propositions de Liberty Media sont à prendre ou à laisser, Toto Wolff pense que les Américains laisseront une place à la négociation.

« Il n’y a rien qui ne ressemble à une politique du fait accompli, parce que vous pouvez décider si vous aimez ou non ces réformes. Aujourd’hui, c’est le point de départ d’un processus de dialogue. »

« Pour le moment, il nous faut comprendre les détails de ces propositions et donc à l’heure actuelle, il est très difficile de dire ce qui nous semble le plus difficile à réaliser. »