Hamilton a choisi de ne pas critiquer Schumacher

A l’arrivée du Grand Prix d’Italie, il y a bientôt deux semaines, les critiques ont fusé à l’encontre de Michael Schumacher à cause de sa résistance parfois « limite » face aux attaques de Lewis Hamilton. Mais, contrairement à son habitude, ce dernier ne s’est fendu d’aucune déclaration tapageuse une fois la ligne d’arrivée franchie. Il a même évité de répondre aux questions sur l’attitude de son glorieux aîné. Aujourd’hui, une explication fait son apparition sur le blog d’Adam Cooper, un journaliste anglais réputé et bien connu du monde de la F1.

« J’étais déçu de ne pas avoir réussi à faire mieux durant cette course », a indiqué le pilote McLaren lorsqu’il lui a été demandé si ce silence avait pour but d’éviter les ennuis. « J’ai juste gardé ma bouche fermée. Ca m’a fait beaucoup de bien, j’ai été relax durant deux semaines et je n’ai pas eu trop de de problèmes ! ».

« Vous (les médias), vous me demandez toujours quelles leçons j’ai apprises », a argumenté Lewis Hamilton. « Et bien là, ce jour là, j’ai appliqué une de ces leçons. Je suis très, très passionné et je pense être assez ouvert et franc. Je n’ai pas peur de dire ce que je ressens. Mais cela peut être utilisé contre moi. Alors je ne l’ai pas fait... Et à ce moment-là, j’ai été capable de me contrôler ».

Mais le pilote anglais avoue ensuite que ce n’est vraiment pas évident pour lui de garder son calme. « Si quelqu’un vous frappe au visage, à quel point est-il difficile de ne pas rendre son coup de poing ? Lorsque vous êtes à l’école, sauf si vous avez peur, c’est difficile de se retenir et de rester sous contrôle ».

Comme Fernando Alonso (voir ici), le champion du monde 2008 ne peut plus faire autrement que de rendre hommage à Sebastian Vettel. « Je pense qu’il conduit exceptionnellement bien cette année », a-t-il déclaré alors qu’il reste encore 6 courses à disputer. « Il a terminé premier ou deuxième de toutes les courses sauf une. Sa saison est très cohérente, très contrôlée, son attitude a été très professionnelle et il a fait très peu d’erreurs ».