Force India accuse les vibreurs du Hungaroring

Après la rupture de suspension de Sergio Perez sur un vibreur vendredi, c’est l’aileron avant de Nico Hulkenberg qui a cédé, hier, en course, lors du Grand Prix de Hongrie.

A pleine vitesse, l’Allemand a failli emporter la Williams de Valtteri Bottas avec lui. Il a fini dans le mur de pneus.

"J’ai eu un problème avec mon aileron avant et c’est arrivé sans prévenir. J’ai seulement senti une grosse vibration juste avant qu’il casse et ensuite je suis allé heurter le mur de pneus. Cela n’a pas été un choc important, car cette partie du circuit est sûre. Le mur a très bien absorbé l’énergie du choc," commentait Hulkenberg après la course.

Les premières analyses de Force India démontrent que la rupture de l’aileron serait également due aux fréquences élevées imposées par les vibreurs très agressifs du Hungaroring.

"Soit il faut changer les vibreurs ici, soit nous devons renforcer nos voitures. Ferrari a également connu une rupture d’aileron avant lors des essais," indique le directeur des opérations Otmar Szafnauer. "Nous allons étudier ce qui s’est passé à l’usine pour que cela ne se reproduise pas mais la Hongrie est vraiment le test le plus sévère en ce qui concerne les vibreurs. Ils sont à l’ancienne, cela n’existe plus sur aucun autre circuit."

Andy Green, le directeur technique, aurait-il pêché par excès d’optimisme ?

"Cet aileron est le même qu’à Silverstone dans son design. Les vitesses et les appuis sont bien supérieurs là-bas. L’aileron était neuf. Si c’est ok à Silverstone, c’est ok en Hongrie. La faille est structurelle mais les vibreurs sont clairement en cause."

La FIA va surveiller de près cette affaire puisqu’il n’est pas question de jouer avec la sécurité des pilotes.

Concernant les vibreurs, le directeur de course et délégué technique, Charlie Whiting, rappelle que "ce sont les mêmes que l’an dernier ou les années précédentes."