Mikkelsen : “Notre heure viendra”

Andreas Mikkelsen se veut résolument positif, après un Tour de Corse extrêmement encourageant et malgré un résultat décevant pour lui.

Le Norvégien a terminé 6ème mais a longtemps été en bagarre avec Freddy Loix pour la troisième place. Une crevaison sur l’ES12 a ruiné ses espoirs de monter sur le podium et, après avoir perdu un temps précieux pour changer sa roue – les écrous étaient déformés par la chaleur – il s’est retrouvé 8ème.

Il a sorti la grosse attaque sur la dernière spéciale et a signé le meilleur chrono, ce qui lui a permis de devancer Julien Maurin. L’abandon de Bryan Bouffier lui a fait gagner une autre place.

Tout comme sur le rallye des Iles Canaries, Mikkelsen a tâché d’imprimer un rythme confortable pour lui et n’a pas cherché à prendre de risques. Il n’a pas obtenu le résultat qu’il espérait en Corse mais est convaincu que la chance lui sourira bientôt.

« C’est le meilleur rallye que j’aie jamais fait, particulièrement sur asphalte », expliquait le pilote Skoda UK. « Nous avons eu un bon rythme tout le long, nous avons attaqué fort sans prendre de risque et je pouvais attaquer un peu plus si nécessaire. Nous avons eu une belle bagarre avec Freddy Loix et je pense sincèrement que nous pouvions terminer troisième – et si vous battez Freddy sur un rallye asphalte, vous savez que vous avez fait du très bon boulot. »

« Mais nous avons crevé sur l’ES12 et je ne sais pas pourquoi. Je n’ai pas senti de choc, il ne s’est rien passé, mais nous avons dû nous arrêter au bord de la route pour changer la roue. Quand c’est arrivé, j’ai eu un pincement au cœur et je n’avais jamais été aussi déçu sur un rallye, mais nous tirons énormément de points positifs de la Corse », reconnaissait-il.

« Nous avons signé de bons chronos régulièrement, nous avons pu nous battre avec des spécialistes de l’asphalte pour une bonne position sur un rallye difficile et très technique, et nous avons terminé avec un meilleur chrono. Notre heure viendra, j’en suis convaincu, et plus tôt que tard », concluait-il.