Wolff : Mercedes F1 aurait pu prétendre à un podium

Toto Wolff regrette que Mercedes F1 ait raté son premier relais en pneus durs, ce qui a rendu la course difficile pour George Russell et Lewis Hamilton, qui ont terminé septième et neuvième à Suzuka.

"Nous devons en analyser les raisons, car les deuxième et troisième relais ont été très bons" a déclaré Wolff. "C’est le point positif que nous tirons de la course. Pour nous, il s’agit maintenant d’un test en direct. Nous avons été en retrait et nous avons pris une autre direction. Et je pense que c’est ce qui se passe."

Comme chaque week-end, l’Autrichien se montre dithyrambique avec une W15 qui ne parvient pas à faire mieux qu’une septième place en courses et en qualifs : "Elle était définitivement bien meilleure, et il y a beaucoup plus de données qui nous indiquent la bonne direction, même si cela ne se reflète pas dans le résultat."

"Même si les résultats des qualifications et de la course ne le reflètent pas du tout. Nous visions un arrêt unique. Et nous avons découvert que ce n’était pas possible. Nous avons probablement trop géré les pneus. Mais à partir du moment où nous avons pris de la vitesse sur des durées de relais similaires à celles des autres, nous avons été compétitifs."

"Nous avons terminé là où nous avions commencé"

Le directeur de Mercedes insiste sur le fait que son équipe aurait joué le podium si elle n’avait pas eu à composer avec un premier relais difficile en gommes dures, un choix que le team a tenté lors du drapeau rouge.

"Nous avons terminé là où nous avions commencé et c’était très difficile. Nous avons eu un deuxième et un troisième relais très rapides et nous aurions pu prétendre à un podium, mais le premier relais a été atroce. Nous devons découvrir ce qui s’est passé, s’il faisait trop chaud, si nous avons trop géré."

Le premier relais en pneus durs a été un échec avec des derniers tours catastrophiques, qui inquiètent toutefois Wolff : "Je pense que c’était la bonne chose à faire au début parce que cela semblait assez stable en termes de temps au tour."

"Les concurrents directs ne prenaient pas trop d’avance, mais soudain, le rythme a chuté de deux secondes par tour, puis de deux secondes et demie par tour. À ce moment-là, il était clair que ça ne durerait pas."