Vowles : Williams F1 n’était ’pas prête’ pour accueillir Newey

L’écurie Williams F1 "n’était pas prête" à accueillir Adrian Newey. C’est ce que pense James Vowles, le directeur de l’écurie, qui a très publiquement tenté d’attirer le Britannique. Finalement, l’homme de 65 ans s’est décidé pour Aston Martin, mais seulement longtemps après que Williams s’est retirée de la course.

"Cela n’avait rien à voir avec l’argent, bien qu’il y ait eu une guerre des enchères à la fin à laquelle nous n’avons pas voulu participer" a déclaré Vowles à Auto Motor und Sport. "Je veux des gens qui croient en notre projet. Williams n’était pas prête pour quelqu’un comme Adrian."

"Nous avons encore beaucoup de travail à faire avant de pouvoir offrir à quelqu’un de son calibre un environnement adéquat. Il aurait submergé notre équipe et cela aurait pu avoir l’effet inverse. Il aurait fini par être frustré et je ne veux pas construire une infrastructure qui dépende d’une seule personne."

Il est toutefois intéressant de noter que Vowles a réussi à faire signer Carlos Sainz, le réfugié de Ferrari, pour 2025 et les années suivantes, en devançant Audi et Alpine, tout aussi intéressées par l’Espagnol.

"Le fait qu’Alpine et Audi ne l’aient pas eu n’est pas important pour moi. Ce qui est important pour moi, c’est que l’équipe Williams d’aujourd’hui n’est plus celle d’il y a trois ans. Carlos n’aurait pas signé pour l’équipe Williams du passé. Nous avons démontré que nous sommes capables d’obtenir quelque chose si c’est important pour nous."

Flavio Briatore, conseiller d’Alpine, a déclaré qu’il n’était pas déçu d’avoir raté Sainz, car un pilote de haut niveau n’est pas en mesure de faire la différence s’il ne dispose pas également d’une voiture de haut niveau.

Vowles n’est pas de cet avis : "Carlos peut faire la différence avec n’importe quelle voiture. C’est pourquoi nous l’avons engagé. Il nous fera progresser parce qu’il s’est investi corps et âme dans l’équipe."

Vowles ne s’inquiète pas d’une perte rapide de motivation pour Sainz : "Je ne vois aucun problème à créer un environnement dans lequel Carlos et Alex sont heureux. Le plus grand défi sera de servir les deux voitures en même temps lorsque nous aurons des évolutions. Cela n’a pas toujours été le cas cette année."