Piastri est ’confiant’ pour McLaren F1 avant ’un week-end disputé’

L’Australien a bon espoir pour le titre constructeurs

Par Emmanuel Touzot

5 décembre 2024 - 16:44

Oscar Piastri pense que McLaren F1 a les moyens et les performances pour aller chercher le titre constructeurs, ce week-end à Abu Dhabi. L’équipe de Woking a 21 points d’avance sur Ferrari, et il espère que cela sera une base suffisante pour y parvenir.

"Je pense que nous sommes toujours confiants. Comme Carlos l’a dit, nous sommes toujours bien placés en termes d’avance" a déclaré le pilote australien à Abu Dhabi.

"Je pense que le week-end sera très disputé entre les quatre premières équipes, et pas seulement entre nous et Ferrari, ce qui signifie que certaines des autres équipes peuvent potentiellement jouer un rôle dans la décision du championnat."

"C’est ce que nous allons voir. Nous allons nous concentrer sur nous-mêmes et essayer de tirer le meilleur parti de notre jeu et de la voiture que nous avons, et je suppose que nous verrons où nous en sommes. Mais je pense que nous sommes bien placés et que nous restons confiants."

Cependant, il ne change pas d’approche pour la dernière course de l’année : "Oui et non. Je pense que lors de certaines courses de la seconde moitié de la saison, en particulier lorsque nous commencions à prendre des points à Max, il y avait une sorte d’urgence à s’assurer que cela se produise toujours pour le championnat des pilotes."

"Et je pense que maintenant, c’est évidemment un scénario similaire pour les constructeurs. Vous savez, le Qatar ne s’est pas terminé exactement comme nous le souhaitions en tant qu’équipe, mais je pense que la confiance est toujours là. Et oui, bien sûr, beaucoup de choses dépendent de ce week-end, c’est évident."

"Je pense que la meilleure façon de l’aborder est de faire comme nous l’avons fait et d’essayer de tirer le meilleur parti de notre voiture, parce que je pense qu’il est très tôt pour commencer à garder les yeux sur ce que fait Ferrari. Nous devons garder au moins un œil, probablement les deux pour l’instant, sur nos propres performances."

L’Australien tire un bilan positif de sa saison, notamment des progrès qu’il a effectués, même s’il en veut d’autres : "Je pense qu’il y a eu une bonne amélioration par rapport à ma première saison, mais il y a encore des progrès à faire."

"Je pense que quelques courses en début de saison et quelques courses plus récentes ne se sont pas déroulées aussi bien que je l’aurais souhaité. Et je pense aussi qu’en tant qu’équipe, il y a eu quelques courses tout au long de l’année que nous aurions aimé exécuter un peu mieux."

"Mais je pense que, surtout au milieu de l’année, j’étais très content de mon niveau de performance et je pense que j’ai montré des progrès assez nets par rapport à la saison dernière. Je pense que, principalement en qualifications, je me suis rendu la vie trop difficile cette année."

"Mais je pense que l’année dernière, dans beaucoup de courses, je n’aurais pas eu les outils pour revenir. Alors que cette année, j’ai l’impression d’en avoir les moyens. Je pense donc que sur le plan personnel, c’est une bonne amélioration. Mais oui, il y a encore de la marge."

Après la saison la plus longue de l’histoire du championnat du monde, Piastri admet que 24 courses est parfois un nombre exagéré : "Je pense que par rapport à ma première saison en F1, c’est mieux, je dirais, parce que je sais à quoi m’attendre cette année."

"Je pense que les deux derniers triplés ont été difficiles. Je veux dire, pas seulement pour nous, mais probablement pour tout le monde dans la salle. Passer de Vegas au Qatar, avec des fuseaux horaires assez bizarres, c’est très difficile."

"Je pense que c’est difficile pour nous en tant que pilotes, mais c’est surtout pour les équipes et les mécaniciens dont nous parlions tout à l’heure. Se présenter le mardi ou le mercredi, construire la voiture, vous savez, s’assurer qu’elle est au meilleur niveau possible."

"De nos jours, la fiabilité est tellement bonne que la moindre défaillance coûte cher. Pour nous, c’est difficile, mais nous avons l’équipe ou nos équipes bien plus à l’esprit avec ces longues saisons et la quantité de voyages qu’ils font, le temps qu’ils passent loin de leurs familles."

"Je pense que nous sommes de plus en plus nombreux à penser que les équipes doivent employer plus de personnel parce qu’essayer de faire 24 courses pour un grand nombre de personnes qui ont une famille n’a tout simplement plus de sens. Cela a donc des répercussions."

"Pour donner du crédit à la F1 et la FIA, je pense que la direction que nous prenons en termes de calendrier et que nous essayons de rationaliser améliore les choses. Mais je pense qu’il y a encore des ajustements à faire. Et oui, encore une fois, beaucoup de nos préoccupations concernent nos équipes beaucoup plus larges que nous-mêmes."