Le GP des Pays-Bas de F1 reçoit le soutien du roi du pays
Les politiques pourront-ils sauver la course ?
Le roi des Pays-Bas a apporté son soutien à la survie du GP des Pays-Bas.
La Formule 1 est prête à conclure un nouveau contrat avec Zandvoort au-delà de 2025, mais les organisateurs de la course hésitent pour des raisons financières.
Le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a déclaré lors du week-end du GP des Pays-Bas qu’une solution potentielle pour l’événement pourrait être un nouveau système à partir de 2026 dans lequel certaines courses européennes alterneraient chaque année.
"Je suis convaincu que cet endroit a un avenir," a déclaré l’Italien. "Ils le méritent".
Le directeur de Zandvoort, Robert van Overdijk, a réagi : "Nous sommes fiers que Stefano dise qu’il est absolument convaincu que cela continuera après 2025."
"Il n’y a pas encore d’accord final. Il reste encore du travail à faire. Nous ne sommes pas opposés à prendre certains risques, nous l’avons montré, mais il doit s’agir de risques acceptables avec lesquels nous sommes à l’aise."
"Cela se produira lorsque nous sentirons que l’intérêt de nos sponsors, de nos partenaires et de nos acheteurs de billets est toujours aussi élevé que ces dernières années."
Plusieurs personnalités politiques néerlandaises influentes étaient présentes au GP des Pays-Bas, et une autre présence très remarquée était celle du roi des Pays-Bas Willem-Alexander.
"On entend souvent des histoires positives à l’étranger sur le Grand Prix ici à Zandvoort et il est clair que cette course est un exemple pour toute la Formule 1," a-t-il déclaré.
"Faut-il qu’ils continuent après 2025 ? Je ne décide pas, mais ce serait formidable si cette course se poursuivait le plus longtemps possible. C’est une publicité fantastique pour les Pays-Bas. J’espère que la classe politique de ce pays se mobilisera pour sauver la course."
Bien que ne plus accueillir l’événement chaque année serait un coup dur, un schéma d’alternance permettrait au moins de faire perdurer la course de Formule 1 à Zandvoort.
"L’ordre des choses est que nous devons d’abord déterminer si c’est un risque acceptable pour nous," a déclaré van Overdijk lorsqu’on l’a interrogé sur les options contractuelles. "Ensuite, vous consultez la FOM pour savoir quelle forme cela prend."
"Domenicali dit nous donner jusqu’à la fin de l’année pour continuer à discuter. La FOM sait que nous avons encore beaucoup de travail à faire."
"Je n’y vois pas de délai strict, mais le fait que vous ayez l’espace nécessaire pour le faire montre qu’ils sont satisfaits de nous. Une décision n’a vraiment pas besoin d’être prise dans les semaines à venir."
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