Interlagos, un bon circuit pour les pilotes Ferrari ?

En rythme de course, Ferrari a sombré à Austin ; en qualifications, la performance était bien plus de mise, même si Valtteri Bottas avait réussi à battre Sebastian Vettel, de peu, dans la lutte pour la pole position.

A Interlagos, Sebastian Vettel entend bien sûr renouer avec un départ en première ligne pour tenir cette fois-ci tête aux Mercedes.

« Pour le dire en un mot, tout peut arriver à Interlagos » a résumé l’Allemand sur ce circuit historique pour lui (il avait réussi, en 2012, à conquérir son 3e titre de champion du monde après un Grand Prix rocambolesque).

« Je ne sais pas pourquoi, mais il y a quelque chose autour de ce circuit, de cet endroit. Chaque année, quelque chose de fou arrive, et si ce n’est pas le cas, vous pouvez être certains que ça se produira sur l’édition d’après. »

« Certainement, l’ambiance y est très spéciale. Les Brésiliens sont parmi ceux qui font le plus du bruit au calendrier ; vous pouvez les entendre quand vous êtes dans la voiture, c’est comme s’ils étaient dans le cockpit avec vous. »

Charles Leclerc aborde lui dans une position moins favorable ce week-end : il sait qu’il écopera d’une pénalité sur la grille, pour changer son unité de puissance qui l’avait lâché à Austin.

« Le Brésil est le pays natal d’Ayrton Senna, le pilote que j’ai probablement le plus admiré » se rappelle le Monégasque. « Il était très talentueux, spécial, et ce Grand Prix me rappelle toujours son héritage. »

« La météo à Interlagos peut être très variable. Les conditions en piste pourront varier de jour en jour et poser des défis inattendus à toutes les équipes, en bouleversant un peu la donne. »