Wolff : Quoi que Lewis fasse après une course, c’est bien pour lui

Lewis Hamilton, vainqueur surprise en Allemagne, s’est plaint des commentaires de certains consultants de la chaîne britannique Sky Sports, estimant que certains d’entre eux lui avaient manqué de respect, en voyant une séquence à la télévision dimanche soir, une fois rentré chez lui. Interrogé à savoir s’il ne préférerait pas voir son pilote célébrer la victoire plutôt que de rentrer regarder la télé, Toto Wolff est on ne peut plus clair.

"Le plus important est que nous donnons à chacun la liberté d’organiser son temps de la manière dont il ou elle le veut" déclare-t-il. "Je ne porte pas de jugement, c’est ainsi que j’essaie d’être au sein de l’équipe. Nous sommes tous différents. Lewis est quatre fois champion du monde. Il sait très bien comment extraire le maximum de performance de lui-même et, pour l’instant, je pense que quoi qu’il fasse après la course, quoi qu’il ait envie de faire, c’est la bonne chose pour lui."

"Il est dans un bon état d’esprit. Nous travaillons très dur, le plus dur que nous ayons eu à le faire, car avec Red Bull et Ferrari, nous avons deux équipes rivales que nous reconnaissons comme de grandes organisations et je pense que son comportement, la façon dont il s’y prend, est très authentique. Il est très ouvert. Il ouvre l’esprit des gars car ça se répand, et ça me va très bien comme ça."

Hamilton s’est également plaint de ne pas avoir assez de reconnaissance de la part des médias pour son travail, et Wolff estime que c’est simplement une stratégie marketing de la part des chaînes télé, journaux et sites internet afin d’attirer du public : "Les titres positifs ne vendent pas de journaux et ne génèrent pas de clics et je pense que c’est un sportif polarisant qui vend des journaux."

"Nous pourrions parler de philosophie et de la révolution numérique et de son impact pendant longtemps, mais je pense simplement que dans le présent et ici, les grandes réalisations ne sont jamais reconnues de la manière dont elles devraient l’être et dans cinq ou dix ans, nous regarderons en arrière et dirons que nous avons fait partie d’un incroyable épopée de la marque qui remplira les livres, mais c’est comme ça que ça se passe et je pense qu’il le sait."